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Lama-Tessi : Agadazi à la rescousse du préfet Mompion
Publié le lundi 27 mars 2017  |  LomeChrono


© aLome.com par Parfait
Colonel Ouro Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Le sort du canton de Lama-Tessi (20 km de la ville de Sokodé) est visiblement scellé. Après l’incident sur l’intronisation d’un chef canton (Kabyè) sur une communauté Kotokoli, le Colonel Ouro Koura Agadazi, ressortissant de la préfecture, y était en fin de semaine dernière.



Comme promis par le Colonel Mompion Matéindou, le ministre était là pour pour régler le problème de l’intronisation du chef contreversé. Selon le ministre, les chefs traditionnels ne se sont pas encore appropriés les critères de désignation des chefs traditionnels, une raison qui expliquerait ces tensions.

Et d'expliquer : « Il est prévu la désignation du chef canton de Lama-Tessi, et malheureusement cet évènement a suscité quelques incompréhensions au niveau de la préfecture. Nous avons voulu rencontrer les chefs traditionnels pour leur donner des explications sur les dispositions prises par le gouvernement pour mieux organiser la société, concernant la chefferie traditionnelle ».

Pour Ouro Koura Adazi, "il y a une loi qui a été adopté par l’Assemblée nationale qui définit les règles en matière de désignation des chefs traditionnels". "Il y a deux modes de désignation, poursuit-il. Le premier, c’est par voie héréditaire et le deuxième par consultation populaire. On a saisi cette opportunité pour divulguer la loi qui désigne le mode de désignation ».

Une décision qui n’était pas du goût des garants des us et coutume, puisque la désignation se fait depuis la nuit des temps par voie coutumière. Résultat, c’est le ministre qui a eu le dernier mot et visiblement, le chef dit « imposé » sera intronisé. Et si c’est le cas, il est clair qu’il ne pourra servir que les intérêts de ceux qui l’ont placé à la tête du canton.

Agadazi s’est félicité de la "docilité" de chefs traditionnels : « Nous avons eu une oreille attentive de la part des chefs traditionnels ».

Il faut préciser que Lama-Tessi est l’un des 13 cantons que compte la préfecture de Tchaoudjo et, à en croire les garants des us et coutumes de la localité, il fait partie de la communauté Tem. Mais la pomme de discorde selon des sources dans la localité, est que le préfet de Tchaoudjo, le Colonel Mompion Matéindou est accusé de vouloir imposer un chef kabyè à la tête du canton Lama-Tessi, écartant le conseil coutumier qui a également son mot à dire.

M E

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