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Apatridie/Facile à devenir, mais très difficile à supporter
Publié le mardi 28 mars 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Quartier administratif de la capitale togolaise
Lomé, le 25 février 2017. Immeuble abritant le CASEF (Centre administratif des services économiques et financiers).


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Aujourd’hui, il est difficile d’avoir leur nombre exact, mais les estimations font état de 10 000 000 personnes dans le monde entier dont 1 000 000 en Afrique de l’Ouest. Les apatrides, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont un mode de vie très difficile, vu leur statut.

Un apatride, c’est celui-là ou celle-là qui n’arrive pas à prouver sa nationalité vis-à-vis d’un pays donné ; c’est selon les dispositions de la Convention de 1954 relative aux apatridies. L’on peut être apatride national ou apatride étranger.

«Ce sont populations qui ne sont répertoriées dans aucun fichier et pourtant elles existent bien ou vous existez physiquement mais au plan juridique vous n’existez pas », a fait savoir Antoine GASSISSOU, chargé de la protection au HCR-Lomé.

Au Togo, par exemple, quand bien même on est issus de parents togolais, aussi longtemps que les démarches ne sont pas faites pour que l’on ait sa nationalité conformément au Code la Nationalité, l’on est apatride national. Par ailleurs, un refugié, un migrant u un individu qui est arrivé sur le sol togolais sans aucun papier le liant à un quelconque pays est apatride étranger.
Etre apatride, c’est vite fait ! Entre autre causes, la renonciation de sa première nationalité en faveur d’une autre que l’on envisage avoir, vivre avec sa mère dans un pays où l’enfant ne peut hériter de la nationalité de sa mère, quitter son pays sans papier pour un problème majeur alors que l’on ne peut pas y retourner, etc.

Si une moindre chose fait tomber dans l’apatride, c’est la croix et la bannière de vivre comme un apatride. Selon le HCR-Lomé, ce sont des gens qui ne bénéficient d’aucune protection de l’Etat, ils ne peuvent pas aller à l’école vu qu’à un niveau des études, la nationalité est requise. Etre apatride, l’on a toutes les peines à voyager vu que l’on ne dispose d’aucune pièce d’identité avec laquelle il faudra voyager.
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