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« 80 % d’internautes togolais font un usage minimaliste des réseaux sociaux », Guillaume Djondo (Interview)
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  Full News


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo
Jeudi 8 septembre 2016. Hôtel Sarakawa. Sous le parrainage de la ministre Cina Lawson de l`Economie numérique du Togo, Cio Mag (support d’information et de veille technologique au service des principaux décideurs du secteur IT en Afrique) a tenu la 1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo, devant un parterre de spécialistes locaux et étrangers.


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Au Togo, le taux de pénétration d’internet reste encore inférieur à 10%. Même si on pourrait croire que de plus en plus de personnes utilisent Internet au Togo. L’un des meilleurs usages, c’est la présence sur les réseaux sociaux. Mais là encore, « les internautes togolais font un usage minimaliste des réseaux sociaux », soutient notre invité TECH de la semaine. Guillaume Djondo n’est plus a présenté pour les habitués du web au Togo. Il nous livre ici son analyse sur les éventuelles opportunités qu’Internet pourrait offrir dans un pays comme le Togo. S’inspirant de son expérience personnelle, il touche du doigts certaines réalités dans le secteur chez nous.



Full-news: M. Guillaume Djondo, bonjour. Au Togo, vous êtes l’un des plus actifs sur le net; les réseaux sociaux. Connu et suivi par bien d’internautes. Comment avez-vous réussi à construire cette réputation sur le web ?

Guillaume Djondo : Bonjour. Tout est parti de mon intérêt pour l’émergence du concept de Web 2.0 qui permet l’échange et le partage, en toute liberté, des avis et des idées via Internet. J’ai découvert en un laps de temps combien ce formidable canal pouvait permettre de véhiculer des messages, partager des opinions, apprendre des autres et surtout pouvait faire susciter de l’intérêt pour une marque ou un produit.

J’ai fait des recherches et je me suis rendu compte que le web pouvait aussi bien nuire que célébrer. Qu’il s’agisse d’une soirée entre copain relatée, d’un CV en ligne, de photos, de vidéos ou encore d’avis déposés sur des forums, tous ces contenus contribuent à une réputation sur internet. Ces données servent de vitrine, alors je me suis dit mieux vaut qu’elles me ressemblent et véhiculent un message positif. J’ai pensé à des recruteurs potentiels et combien ils pouvaient s’appuyer sur ces formidables outils pour me jauger. J’ai fait un état des lieux en évaluant ma e-réputation via une recherche de mon nom et prénom sur Google. J’ai alors commencé à créer mon réseau professionnel en ligne.

J’ai décidé donc de me positionner d’abord à travers mon blog en publiant mes propres contenus sur les réseaux sociaux, ensuite sur des sujets brûlants d’actualités qui engagent la vie de ma communauté ; J’ai commencé à gérer mes paramètres de confidentialité notamment sur Facebook parce que je voulais classer mes « amis » en fonction des liens que j’ai avec eux, (l’idée c’était d’examiner toutes les publications dans lesquelles mes amis m’identifient avant qu’elles n’apparaissent sur mon journal) ; puis j’ai segmenté mes publications en fonction du réseau social que j’utilisais. Je me comportais comme dans la vraie vie où on ne raconte pas ses soirées entre amis à un potentiel recruteur… A partir de ce principe, je considérais « Facebook comme mon domicile, Twitter comme une place publique et Linkedln comme mon bureau ». Enfin, j’ai laissé le temps faire le reste…

Du blogueur au social média manager que vous êtes, quelle appréciation faites, vous de manière générale, de l’usage des réseaux sociaux au Togo ?



Et aussi d’internet… L’usage que cette proportion en fait se limite au partage de liens d’actualité, au partage de blagues, à des publications sur leurs murs, à la publication d’une photo ou encore à la mise en ligne d’une vidéo drôle ou pas.

Les réseaux sociaux constituent aujourd’hui un puissant moteur pour faire des affaires ou entreprendre. C’est la découverte de cette autre facette qui m’a fait passer de blogueur à Social Media Manager.

Au Togo, de nouveaux métiers liés au numérique et au digital émergent. Ces métiers comme le Social Média Manager ont-ils un réel avenir ? Pourquoi ?

Dans l’absolu, je dis oui. Les métiers du web tel que le Social Media Manager sont un potentiel en devenir. Pour la simple raison qu’aucune entreprise, marque ou produit ne peut évoluer ou innover aujourd’hui sans frôler un peu le secteur du numérique. Il faut au minimum avoir une présence en ligne pour savoir ce que font les concurrents. Et qui dit présence en ligne parle de production de contenu pertinent, de ligne éditoriale, de référencement, de fidélisation des clients, etc… Et c’est bien à ce niveau qu’intervient le Social Media Manager.

Face aux multiples défis à l’ère du tout numérique, pensez-vous qu’au Togo, les réseaux sociaux en particulier, les TIC en général pourraient donc être dans une certaine mesure une solution aux problèmes de l’emploi, de l’éducation et de la santé par exemple ? Si oui, de quelle manière ?

On m’a appris au CE1 A à l’école RABELAIS de Sokodé que le développement d’un pays repose sur trois piliers : l’Agriculture, le Commerce et l’Industrie. Ce n’est donc que les activités liées à ces trois piliers qui peuvent engloutir le problème de chômage.

Tout comme l’entrepreneuriat qu’on nous vend moins cher comme palliatif au chômage, je pense que les TIC ne peuvent pas noyer à elles seules le nombre grandissant de chômeur au Togo, les réseaux sociaux encore moins. Tout le monde ne peut être geek. Tout le monde ne peut être bon en communication. Tout le monde ne peut bidouiller des gadgets. Mais tout le monde peut travailler. C’est peut-être une bêtise que je vais dire à la suite de ceci mais c’est ce que je pense : les TIC ne sont pas une entreprise ou une industrie pour employer des gens. Mais elles peuvent y contribuer en facilitant les processus et méthodes.

L’Afrique subit des mutations violentes et brusques depuis qu’internet est arrivé sur le continent. Ailleurs, le secteur de l’internet est l’un des secteurs des TIC le plus rentable en matière de création d’emplois. Parce que le niveau de connectivité est très élevé.

Toutes les entreprises subissent aisément un profond changement tendant à insérer l’usage des TIC dans leurs façons de procéder. C’est de là que vient l’ouverture pour les nouveaux métiers du web comme Développeur web, Producteur de contenu, Expert en référencement, Community manager, Webdesigners, Social Media Manager, Analystes de données, etc…



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