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Les griefs de l’Honorable Jean kissi au budget 2014 du Togo : kissi : « Le budget n’a pas du tout de vision. C’est un budget de dispositions sombres qui ne relève d’aucune stratégie économique (...) »
Publié le mardi 31 decembre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Jean Kissi


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Togo - Les griefs de l’Honorable Jean kissi : « Le budget n’a pas du tout de vision. C’est un budget de dispositions sombres qui ne relève d’aucune stratégie économique de développement et des perspectives pour le bien-être des Togolais » Publié le mardi 31 décembre 2013.

Contrairement à UNIR et à l’UFC qui ont accordé leur quitus au budget 2014 du Togo, estimé à plus de 832, 679 milliards de F cfa, soit une augmentation de 19, 5 % par rapport au budget 2013, les deux grands regroupements de l’opposition togolaise (le CST= Collectif Sauvons le Togo et la Coalition Arc-En-Ciel) au sein de l’hémicycle du pays ont voté contre ce budget. Ils disent ne pas voir dans ce budget une manifestation des visions tant criées par les tenants du pouvoir. Parmi ces voix qui se sont soulevées contre les anomalies contenues dans ce budget, il y a l’honorable Jean Kissi de la Coalition Arc-En-Ciel. D’après lui, « Le budget n’a pas du tout de vision. C’est un budget de dispositions sombres qui ne relève d’aucune stratégie économique de développement et des perspectives pour le bien-être des Togolais ». Voici en quelques lignes, les griefs de ce dernier contre le budget 2014 sur lequel le gouvernement tgolais et tout le pouvoir de Lomé compte gérer le pas durant les 12 mois qui commencent ce 1er janvier 2014.

Réaction de Jean Kissi

« Le budget n’a pas du tout de vision. C’est un budget de dispositions sombres qui ne relève d’aucune stratégie économique de développement et des perspectives pour le bien-être des Togolais. Au-delà du fait que ce qui a été consacré aux secteurs en crise comme la santé, l’éducation, n’est pas conséquent et ne répond pas aux revendications sociales qui existent actuellement, il y a le fait que, actuellement, dans le domaine de la santé, nous arrivons à lire dans le budget, notamment des frais qui sont remboursés. 377 millions de F cfa qui sont remboursés au Fonds Mondial, sans qu’on ne sache où est-ce qu’ils sont partis, qui les a détourné puisque, on ne peut jamais rembourser cet argent que lors qu’au niveau du budget on peut rembourser que ce qui manque vraiment ou ce qui est perdu quelque part. Il y a d’autres choses concernant le domaine de la santé et de l’éducation. Dans le domaine du sport, on voit que ce qui est accordé au sport est minable alors que c’est un secteur qui comprend 23 fédérations. Et le vote de ce budget ne nous a même pas permis de faire la lumière sur la gestion de toutes les sommes engrangées pour la CAN passée, sur les frais de téléphone, sur le ciment… On continue de remettre les choses au lendemain, qu’il y a un audit. Nous ne savons pas si l’audit doit durer trois ans. Il y a d’autres anomalies. Dans le secteur minier, on a découvert une anomalie criarde où par exemple, les autres préfectures minières en sont également victimes, où, la SNPT dit avoir payé 683 millions de F cfa aux préfectures de Zio et de Vo, dont on dit que pour le moment, 182 millions ont été débloqués pour la préfecture de Vo. Rien encore pour la préfecture de Zio. Même les 182 millions, on ne sait pas à qui ça a été donné, on ne retrouve pas les traces et les informations au sein de la préfecture nous disent que c’est à la DGI (Direction Générale des Impôts) que les chèques ont été délivrées mais on n’en voit pas aujourd’hui les traces. Presque 500 millions de Fcfa restants n’ont pas été versés. Donc ce budget relève des anomalies majeures, au niveau même macro économique. Ce budget ne répond pas aux objectifs de la SCAPE (Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi) dont le pouvoir se prévaut. Un peu plus de 11 % seulement sont consacrés au secteur de l’agriculture. Le Togo n’a rien au dessus de l’agriculture pour produire de la croissance. L’agriculture, l’agro industrie, c’est le secteur qui peut faire produire de la croissance et qui peut permettre à ce que le pays ait des ressources pour injecter dans d’autres domaines. Mais on remarque qu’ils n’ont pas consacré le montant qu’il faut à ce secteur là. On relève à travers ça que ce gouvernement n’a aucune vision. On navigue à vue ».

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