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Togo - Les victimes de l’érosion côtière menacent de faire un sit-in
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  LomeChrono


© Autre presse par DR
Erosion côtière


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Les victimes de l’érosion côtière sont au désarroi face au mutisme des autorités portuaires. Après moult interpellations des autorités de Lomé Contenair Terminal (LCT) sur leur situation, ils ont annoncé un sit-in dans les prochains jours devant les locaux de cette société dans la zone portuaire.

Cette érosion côtière accentuée par la construction du troisième quai touche plusieurs villages côtiers comme Dévikopé, Baguida-plage, Avépozo, Kpogan, Gbodjomé, Dévikinmé, Alimagnan, Agborafo.

En 2014, les victimes étaient montées au créneau pour réclamer les rapports de l’enquête menée par la structure COA de la Banque mondiale.
Mais ce rapport publié est resté lettre morte, puisque ses résultats n’ont jamais été mis en application.

Hier encore, ils étaient face à la presse pour faire le point de leur démarche jusqu’ici infructueuses. Ce qu’explique Togbui Kétohou Yovo V chef village de Kpogan.

« Nous avons rencontré les autorités de LCT pour leur demander de mettre en application les textes et les critères de la Banque Mondiale concernant les résultats sortis du rapport de conformité menée par le COA au sujet des constructions de LCT. Les responsables de la LCT ont promis de mettre en application les recommandations de la Banque Mondiale », a-t-il expliqué. Des promesses restées sans suite, ce qui irrite encore plus les populations qui menacent de manifester leur colère.

Mais à « chaque fois, nous apaisons nos populations et communautés à ne pas aller avec violence. Mais si les critères de la Banque Mondiale ne sont pas vite appliqués, nous serons obligés de les laisser mener le sit-in ou aller à l’étape supérieur, puisque les populations se proposent de réagir négativement contre la non-résolution de notre problème par la LCT. Quand cela va dépasser les étapes, nous serons obligé de laisser la population réagir comme il faut », a-t-il poursuivi.

Ce sit-in n’est qu’à l’étape de projet et aucune date n’a été précisée. Peut-être que les responsables de LCT seront surpris par la colère des victimes.

M E

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