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Togo: Amnesty réclame la libération d’un opposant "détenu pour ses opinions"
Publié le mercredi 12 avril 2017  |  AFP


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Rencontre de la section Togo d`Amnesty International avec la presse
Lomé, le 11 novembre 2015. Siège d`Amnesty International Togo, Avenue de la victoire. Publication des conclusions de la propre enquête menée par cette organisation autour des violences à Mango ces trois derniers mois.


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Lomé, Amnesty International a réclamé la libération "immédiate et sans condition" d’un opposant togolais "détenu pour ses opinions", accusant les autorités "d’intimidations et d’arrestations arbitraires" depuis le début de l’année, selon un communiqué publié mercredi. Kombate Garimbité, militant de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), un parti d’opposition, a été arrêté le 4 avril à Yembour (nord), après une réunion de parents d’élèves au cours de laquelle il s’était opposé à un responsable local, affirme l’organisation de défense des droits de l’homme.

Selon Amnesty, l’opposant avait remis en question la légalité d’une mesure décidée par le chef de canton après des manifestations d’élèves ayant causé des dégâts matériels. "Suite à ces propos, il a été arrêté et accusé de +troubles aggravés à l’ordre public+ pour avoir instigué les manifestations d’élèves", s’indigne Amnesty, précisant que le militant est désormais détenu dans une prison de la région "sans accès à un avocat".

"Si Kombate Garimbité est détenu uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression de manière pacifique, il doit être libéré immédiatement et sans condition", affirme François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, cité dans le document. Le militant, qu’Amnesty a pu rencontrer en prison, a déclaré "avoir fait l’objet de menaces et d’intimidations de la part des autorités locales pour ses prises de positions politiques" et "avoir été contraint de signer un procès-verbal de plusieurs pages sans l’avoir lu".

Trois élèves avaient été arrêtés mi-mars et détenus durant une semaine après les manifestations de Yembour avant d’être finalement libérés sous condition, affirme également Amnesty, rappelant que le Togo connaît des mouvements sociaux depuis le début de l’année, notamment dans le secteur de l’éducation.

Amnesty international dit avoir documenté plusieurs cas d’intimidation d’opposants politiques ainsi que des interdictions de manifester dans le nord du pays et à Lomé.

"Les autorités doivent mettre un terme à leur campagne d’intimidations et d’arrestations arbitraires", a estimé M. Patuel.


Ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est dirigé d’une main de fer par le président Faure Gnassingbé, qui a succédé à son père - resté 38 ans au pouvoir - à la présidentielle de 2005 avec l’appui de l’armée, avant d’être réélu en 2010 et en 2015 lors de scrutins très contestés par l’opposition.

bur-cl/lp

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