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La grande distribution en Afrique de l’Ouest: aubaine ou menace pour les PME?
Publié le mardi 18 avril 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
4eme édition de la Foire AlimenTerre 2016 dans le cadre du Festival du même nom
Lomé, du 9 au 20 novembre 2016. Bar restaurant BoBaR, à Bè-Beach, au bord de la lagune de Bè. 4eme édition de la Foire AlimenTerre qui vante plus de 300 produits 100% «made in Togo».


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FARM, la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde, publie ce mois-ci une enquête sur l'impact de la grande distribution agro-alimentaire en Côte d'Ivoire. En décembre 2015, l'enseigne française Carrefour a ouvert son premier supermarché en Afrique sub-saharienne, à Abidjan. Cela fait plusieurs années que l'Afrique de l'Ouest attire les grands groupes comme Auchan, Leader Price, Casino ou encore Super U. La grande distribution offre des opportunités aux producteurs locaux, mais à certaines conditions.



En Côte d'Ivoire, Carrefour, a décidé de privilégier l'approvisionnement local. Une aubaine pour les producteurs à condition que leur entreprise ait déjà une certaine taille et surtout une capacité d'investissement, comme cet éleveur que Marie José Neveu-Tafforeau a rencontré lors de son enquête pour FARM : « Gédéon Logon a été pendant plus de 20 ans petit éleveur, avec une vingtaine de vaches.
Et puis il a vu dans l'arrivée de Carrefour une opportunité. Il a investi dans un abattoir, dans un véhicule réfrigéré, dans une ligne moderne d'abattage de volaille. Il a d'abord engagé des fonds propres, puis a obtenu un prêt de banques locales avec un petit appui de Carrefour-CFAO pour avoir une garantie. Aujourd'hui il emploie une vingtaine de personnes donc il s'est lancé dans un cycle très vertueux. Mais effectivement, il a fallu qu'il ose s'endetter. D'autre part, il m'a aussi confié qu'il court en permanence après son fonds de roulement, ce qui est quand même son principal problème de trésorerie. »

Transport et logistique

Autre difficulté à surmonter, le coût de la logistique et des transports. Halatou Dem est la directrice de Danaya céréales, à Bamako au Mali. Elle exporte ses farines dans toute la sous-région en utilisant des intermédiaires coûteux. L'année dernière, Halatou a contacté Carrefour pour proposer ses produits... en vain.

« Transporter un sac de 50 kg en Côte d'Ivoire coûte jusqu'à 10 000 francs CFA par sac (plus de 15 euros), donc c'est compliqué pour nos petites entreprises d'être concurrentielles à ce niveau. D'autre part, dans la sous-région, c'est très difficile d'avoir l'agrément UEMOA ou Cédéao pour envoyer un produit du Mali en Côte d'Ivoire. Il faut payer beaucoup de taxes. Puis il y a la question de l'emballage. Qui dit grande distribution dit emballage de qualité, visuel très développé, or pour l'instant au Mali, il n'y a pas beaucoup d'entreprises qui ont la capacité de s'approvisionner en emballages carton par exemple. »
... suite de l'article sur RFI


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