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La Banque mondiale prévoit un rebond de la croissance en Afrique subsaharienne, à 2,7% en 2017 et 3,2 % en 2018
Publié le vendredi 21 avril 2017  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko. Sur la photo, Makhtar Diop.


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Après avoir enregistré son niveau le plus bas depuis plus de deux décennies en 2016, la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait rebondir d’ici 2019, selon la nouvelle édition d’Africa’s Pulse, un rapport semestriel de la Banque mondiale.

Publié le 19 avril, ce rapport fait ressortir que la croissance économique de la région devrait atteindre 2,7% en 2017, 3,2 % en 2018 et 3,5 % en 2019.

«La reprise prévue reste néanmoins faible, et la croissance économique ne devrait se situer que légèrement au-dessus de la croissance démographique, soit un rythme qui entrave les efforts en faveur de l’emploi et de la réduction de la pauvreté», souligne cependant la Banque mondiale.

Les taux de croissance projetés cachent aussi de grandes disparités entre les pays dont les économies dépendent largement des ressources naturelles, hydrocarbures en tête, et les pays dont les économies sont moins tributaires de ces ressources.

Le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola, les principales économies du continent, enregistrent un rebond après le ralentissement brutal de 2016, mais ce redressement est lent en raison d’un ajustement insuffisant par rapport à la baisse des prix des matières premières et à l’incertitude des politiques. En outre, plusieurs pays exportateurs de pétrole de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont confrontés à des difficultés économiques.


De façon générale, la croissance demeurera atone dans les pays exportateurs de pétrole, alors qu’elle devrait repartir modestement dans les pays exportateurs de métaux. La croissance du PIB dans les pays dont les économies sont moins tributaires des matières premières devrait rester forte, soutenue par les investissements dans les infrastructures, des secteurs de services résilients et le redressement de la production agricole. C’est notamment le cas en Éthiopie, au Sénégal et en Tanzanie.

Selon les dernières données, sept pays (Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya, Mali, Rwanda, Sénégal et Tanzanie) continuent de montrer une résilience économique, aidés en cela par la demande intérieure. Ces pays ont affiché des taux de croissance annuels supérieurs à 5,4 % entre 2015 et 2017, concentrent près de 27 % de la population de la région et représentent 13 % de son PIB total.

La Banque mondiale souligne, par ailleurs, que les risques associés à ces perspectives régionales tiennent au durcissement plus important que prévu des conditions de financement sur les marchés mondiaux, à une amélioration moins franche des prix des matières premières et à une montée du protectionnisme.
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