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Un 1er-Mai africain marqué par quelques frictions et beaucoup de revendications
Publié le mardi 2 mai 2017  |  RFI


© aLome.com par Parfait
La Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) devant la presse pour clarifier ses positions de l`heure
Lomé, le mercredi 25 février 2015, au siège de la CNTT, Bourse du travail. La Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) fait le point des pressions syndicales qu`elle exerce sur l`Etat depuis le 10 fẻvrier 2015.


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Pour marquer la fête du Travail, en ce 1er-Mai, des défilés et manifestations ont eu lieu sur tous les continents. En Afrique, ces rassemblements, loin d'être consensuels, ont parfois suscité la polémique.

En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma a été chahuté par les uns et acclamé par les autres, dans un stade de Bloemfontein. Des bagarres ont éclaté entre pro et anti-Zuma. Tous les discours ont été annulés et le chef de l’Etat est reparti sous les huées.

Les célébrations du 1er-Mai ont ainsi fait éclater au grand jour les divisions profondes qui rongent l'alliance tripartite qui regroupe l'ANC, le Parti communiste et la centrale syndicale Cosatu.

Le rassemblement organisé par la confédération syndicale Cosatu, dans la province du Free State, s'annonçait périlleux puisque quatre syndicats membres avaient fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas voir Jacob Zuma s'exprimer à la tribune. La situation a effectivement rapidement dégénéré sous les yeux du président et tous les discours ont dû être annulés à la dernière minute.

Des altercations ont éclaté entre les militants chantant des slogans pro Jacob Zuma et ceux qui hurlaient « Zuma must go » (« Zuma doit partir »). Devant la cohue, le rassemblement a dû être annulé, une humiliation cuisante pour Jacob Zuma et qui ne présage rien de bon pour l'avenir de l'ANC et ses alliés, comme l'a relevé Blade Nzimande, chef du parti communiste.

« Nous risquons de perdre ce pays et nous ne pouvons pas accepter que l'Histoire se rappelle de nous comme la génération de leaders aux mains desquels l'Alliance a éclaté », a-t-il déclaré.

Alors que Zuma quittait le rassemblement de la Cosatu, à Bloemfontein, Zwelinzima Vavi s'adressait, quant à lui, à la Saftu, la toute nouvelle confédération syndicale rivale de la Cosatu, réunie dans la ville de Durban.

« Repose en paix, toi, la Cosatu ! Repose en paix, toi, l'ANC ! Enfin, notre peuple voit votre vrai visage ! », a-t-il scandé.

Les responsables de la Saftu ont appelé les travailleurs à quitter la Cosatu et à les rejoindre en nombre.
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