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Journée mondiale de la presse: Liberté de presse en trompe-l’oeil au Togo
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  Le Temps


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie de remise des Prix d`excellence 2016 de la Maison de la presse
Lomé, le 23 décembre 2016. Hôtel IBIS Lomé Centre de Lomé. La Maison de la presse du Togo récompense les meilleures productions journalistiques de l`année, sous le haut patronage de la HAAC et sous le parrainage du Ministère de la Communication. Le Jury de cette édition 2016 était dirigé par Kodjovi GBADAYI, ancien membre de la HAAC.


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Ce 3 mai, la journée mondiale de la presse est célébrée dans un contexte de détérioration de la liberté d’expression dans le monde et au Togo.

La semaine dernière, Reporter Sans Frontière (RSF) publiait son rapport annuel sur l’état de la liberté de presse dans le monde. L’organisation y faisait le constat d’une régression généralisée de la pratique dans le monde entier, y compris dans les plus grandes démocraties.

L’édition 2017 est marquée par « la banalisation des attaques contre les médias et le triomphe d’hommes forts qui font basculer le monde à l’ère de la post-vérité, de la propagande et de la répression, notamment dans les démocraties. »

A l’occasion de cette journée du 3 mai, dans une déclaration, la représentante de l’Union Européenne aux affaires étrangère, relève que « La liberté de la presse est essentielle au bon fonctionnement de la démocratie ». Elle appelle les peuples et les gouvernants à « soutenir un journalisme indépendant, éthique et de qualité».

Liberté de presse en trompe-l’oeil au Togo

Dans l’édition 2017 de son rapport, RSF a épinglé le gouvernement togolais pour la pratique de la censure des médias en ligne en période électorale, les agressions contre les journalistes, et le retour à un nouveau code de la presse favorable à la pénalisation des délits de presse.


«Certains médias locaux ont ainsi vu l’accès à leur site web restreint au moment de l’annonce des résultats électoraux en 2015. Par crainte d’une accentuation des violences pendant les élections, les journalistes ont tendance à s’autocensurer sur les sujets comme la corruption, l’armée, le président et sa famille. L’arrestation puis la torture du journaliste Robert Avotor (L’Alternative) par des gendarmes en février 2017 avive l’inquiétude au sujet de la liberté de la presse au Togo», a souligné RSF.

Le Togo est ainsi classé 86ème sur 180 au classement mondial de la liberté de presse, un gain de deux rangs depuis le dernier classement. Le Presse Freedom’s Dark Horizon, une organisation américaine, quant à elle, classe le Togo 23ème sur le plan africain et 120ème sur le mondial. Ce qui dénote en réalité de la détérioration de la liberté de presse au Togo.

Ce classement est quelque peu reluisant quand l’on jette un regard sur un passé récent où l’agression des journalistes, la censure, l’emprisonnement pour délit de presse, la fermeture des médias, surtout des radios, constituent la règle. Des pratiques hélas pas encore finies.

Néanmoins, on notera que le rapport RSF n’a pas tenu compte de l’abolition des médias LCF et City FM par la Haac, décision abusive soutenue la justice.

Journalisme sans moyens

Le rapport 2017 n’a pas non pris en compte de la corruption ambiante dans le milieu de la presse togolaise. En décembre 2016, à l’instigation du président de la République, et l’entremise de Pitang Tchalla, président de la Haac, de l’argent a été gracieusement distribué aux journalistes pour soi-disant les aider à passer merveilleusement les fêtes de fin d’année.
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