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Edwige Apédo : «Nous nous battons chaque jour pour prouver que nous avons aussi notre place»
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  GLOBALACTU




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Dans sa carrière de journaliste, elle a choisi de travailler pour la promotion des droits des enfants. Cela peut se comprendre quand on sait qu’elle est une femme. Mais Edwige Apédo, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est l’une des rares « femmes de médias » au Togo qui ont embrassé le sport et en font leurs préoccupations de chaque jour.

« Nous nous battons chaque jour, pour prouver que nous les femmes, nous avons aussi notre place dans la corporation et surtout dans le domaine du sport », dit-elle si bien.

Cette jeune dame, mordue à la fois par les enfants et le sport, a accepté de parler d’elle à Global Actu, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse commémorée ce 3 mai.

Voici l’entretien

Global Actu : Bonjour madame la journaliste. Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?

Edwige Apédo : Edwige APEDO, journaliste-présentatrice à Nana FM, une radio privée de la capitale togolaise et collaboratrice du site d’informations et de promotion des droits de l’enfant, www.djena.info. Je suis également la présidente du réseau des Journalistes pour la promotion des droits des enfants (JPDE), un réseau membre du Forum de défense des droits des enfants au Togo (FODDET).

Comment êtes-vous arrivée dans le monde de la presse ?

Dès mon jeune âge, j’ai toujours été attirée par le micro, j’avais cette passion d’informer le public sur les faits de l’heure. Ainsi, au collège, je participais au programme d’animation sur les droits de l’enfant à la radio jeunesse à Sokodé. Voilà comment mon aventure dans le monde médiatique a commencé. Je me suis donc orientée vers une formation en journalisme dans une école de communication.

En journalisme, on vous connaît sous deux aspects : la protection des droits des enfants et le sport. Pourquoi ce choix ?

Le sport parce que d’abord j’ai été un fan du football sur les bancs de l’école, et j’ai même jouée pour l’équipe féminine du complexe scolaire Assomption de Sokodé. En ce qui concerne la promotion des droits de l’enfant, c’est un volet qui me tient personnellement à cœur. De milliers d’enfants vivent dans des conditions déplorables et sont victimes de violences de tous ordres. A travers nos productions et écrits, nous essayons d’apporter notre contribution pour la protection de ces enfants, qui sont la relève de demain. C’est une chose innée. Nous avions été éduqués ainsi : aider nos proches qui sont en difficultés.

Qui dit sport au Togo, parle forcément d’un domaine masculin. Et pourtant vous, vous vous y sentez bien. Vous avez voyagé dans ce cadre. En témoignent vos deux derniers voyages au Brésil pour les derniers jeux olympiques et au Gabon pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN). De quoi sont faits vos jours à côté de vos confrères hommes ?

Nous nous battons chaque jour, pour prouver que nous les femmes, nous avons aussi notre place dans la corporation et surtout dans le domaine du sport. Cette place se gagne à travers le professionnalisme et la rigueur dans le travail que nous effectuons. Le fait de voir les jeunes sportifs se battre sur les différents terrains de jeu malgré leurs conditions de travail et de vie, m’inspire et je me dis que malgré les difficultés, il faut toujours croire en nous.

Ce 3 mai, le monde entier a célébré la journée internationale de la liberté de la presse. Avez-vous un message à passer ?

Mon message à l’endroit des confrères, c’est de nous encourager à poursuivre notre lutte pour une presse libre au Togo et que nous nous engagions à faire de ce travail noble, un travail décent. Il faut que nous recherchions toujours la vérité dans le traitement des informations, comme nous le faisons déjà si bien.

De tout le parcours que vous avez déjà fait en tant que journaliste en général et journaliste sportive en particulier, quelles sont les choses qui vous ont le plus marquée et que vous n’êtes pas prête d’oublier ?

Ce que je ne peux jamais oublier, c’est le regard et le sourire innocent des enfants. Malgré la douleur qu’ils ressentent dû à la maltraitance, ils gardent toujours ce sourire. Ce sourire nous donne la force de poursuivre nos actions pour la protection et la promotion de leurs droits.

Jusqu’où est prête à aller Edwige Apédo en tant que journaliste?

Très loin dans ce domaine.

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