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Un cadre régional pour mieux lutter contre les nuisibles et maladies des végétaux dans la zone CEDEAO
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  CEDEAO




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Accra, le 7 juin 2017. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’USDA et l’USAID ont réfléchi sur l’élaboration d’un cadre régional pour la prévention, la surveillance et la mitigation des nuisibles et des maladies des végétaux en Afrique de l’Ouest.

C’est à la faveur d’un atelier qui s’est achevé, le mercredi 7 juin 2017, à Accra, au Ghana, et auquel une quarantaine d’experts ont pris part.

A l’ouverture des travaux, le commissaire chargé de l’Agriculture de la Commission de la Cedeao, Tchambakou Ayassor, a rappelé qu’une des actions des objectifs du Programme d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIA-SAN) vise, à l’échelle régionale, à « renforcer les capacités des acteurs dans la protection sanitaire des plantes, des animaux et des hommes.

C’est en droite ligne de cette action que s’inscrit cet atelier, que les circonstances actuelles de la menace de l’invasion de la « chenille légionnaire d’automne » ont rendu plus que pertinente, a-t-il noté.

Les responsables de l’USAID et de l’USDA de l’Afrique de l’ouest, ont salué chacun la tenue de cette rencontre destinée à réfléchir sur les moyens de combattre ces fléaux qu’aucun pays pris individuellement, ne peut réussir à venir à bout tout seul.

Il faut étendre les efforts pour un meilleur impact régional en harmonisant nos réglementations nationales et en ayant une vision commune, ont-ils dit, tout en réitérant leur appui pour la lutte contre les crises alimentaires dans la région.

Pour sa part, le ministre ghanéen adjoint en charge de l’Agriculture, Georges Oduro, a souligné que 20% des pertes enregistrées en agriculture était dû aux nuisibles. Ce phénomène qui impact le commerce requiert des mécanismes de préventions. Les questions de sécurité alimentaires sont des questions prioritaires qui nécessitent la sensibilisation de tous les acteurs des chaines de valeur agricole.

Il a terminé en lançant un appel à la presse pour son soutien dans la vulgarisation et la promotion des bonnes pratiques agricoles auprès des populations.

Les experts ont fondé la démarche sur une approche régionale qui comprend un plan d’envergure régionale qui prend en compte les réalités de la région. Pour ce faire, le travail a débuté par la présentation des méthodes appliquées dans d’autres parties du monde, plus précisément les USA.

Les facteurs de propagation des vecteurs sont nombreux. Nous pouvons citer entre autres le commerce, la migration des populations, le changement climatique etc.

De ce fait il faut mettre en place différents type de piliers, à savoir les plans de contingence qui permettent d’agir rapidement, le plan de réglementations, le plan de prévention et de diagnostic, l’aspect communication, le renforcement des capacités, la surveillance et le suivi, et enfin l’utilisation, le transfert, l’adoption et l’adaptation de nouvelles technologies. La gestion de ces différents points en additif à la capitalisation des connaissances de la région permettra de traiter le mal dès l’origine et d’assurer la prévoyance.

L’approche stratégique s’est basée sur la mise en place de catégories d’activités claires et réalisables regroupées sous des thématiques clés, telles que la prévention, la préparation, l’avertissement et la réponse rapide, l’évaluation, ainsi que la coordination et la collaboration.

Ces cinq piliers, représentent les grands axes du plan d’action régional sanitaire et phytosanitaire qui orienteront les efforts des acteurs dans notre région.

Ces axes ont été détaillés afin de définir des sous activités, les acteurs impliqués, les institutions en charge de ces actions et leur durée dans le temps. Ils ont également mis un point d’honneur à l’implication de tous dans la recherche qui est un élément transversal à tous les axes.

Les étapes suivantes concernent la formulation des actions immédiates dont la formation des agents sur le terrain, de même que la finalisation du plan d’action et son implémentation future à court, moyen et long termes.

Le plan d’action de lutte contre la chenille légionnaire mis en place par le Ghana et cité à titre de modèle sera diffusé dans un premier temps dans les différents pays.

Au terme de la seconde journée un plan d’action pour la lutte contre les nuisibles des plantes est arrêté et validé par l’ensemble des Etats membres de la Cedeao.
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