Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Togo-Devoir de mémoire : Il était une fois l’assaut contre l’Eglise Catholique Saint Augustin d’Amoutivé
Publié le mercredi 14 juin 2017  |  icilome




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le 13 juin 2012, deuxième jour des manifestations organisées par le Collectif « Sauvons le Togo » pour protester contre les méthodes de gouvernance du régime en place. Les forces de l’ordre et de sécurité, dans leur répression sauvage et barbare des manifestants, ont pris d’assaut l’enceinte de l’Eglise Catholique Saint Augustin d’Amoutivé. Fidèles, prêtres, séminaristes et même les élèves de l’école primaire catholique, tous ont été matraqués et gazés sans autre forme de procès. En ce triste anniversaire, le devoir de mémoire nous appelle à reproduire à nos lecteurs ce témoignage de l’Abbé Jean-Claude T. Doh, Vicaire de la paroisse Saint Augustin d’Amoutivé à l’époque. Lecture !

C’est le mercredi 13 juin 2012. Nous venions de célébrer avec grande liesse la mémoire de saint Antoine de Padoue dans une atmosphère chargée de tension, car tout autour de notre église paroissiale saint Augustin d’Amutivé, gravitait une grande foule de manifestants sous le regard inquisiteur de quelques hommes en treillis dont les intentions restaient à déterminer. La suite nous éclairera !

Déjà la veille, nous avions essuyé une pluie de grenades lacrymogènes et nous rêvions d’un lendemain meilleur. Les événements nous contrediront bientôt. En effet, il sonnait environs 9 heures lorsque les premières déflagrations ont retentis sur le boulevard du 13 janvier qui était le théâtre d’une course poursuite digne des cascadeurs hollywoodiens depuis 48 heures. En quelques minutes, toute l’enceinte de l’église fut remplie de gens en débandade poursuivies résolument par des hommes en treillis, armés de lance-grenades, d’armes à feu et de matraques, le visage protégé par des masques à gaz.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires