Les faits remontent en septembre 2009, lorsqu’Akoété et son ami Mensah ont intercepté Ablavi vers 21 heures à Akodésséwa, un quartier de Lomé.
Ablavi, sans défense, a été prise et traînée dans une ruelle obscure où les deux gens l’ont menacée avec un tournevis avant d’abuser d’elle. C’est dans leur manœuvre qu’ils ont été surpris par l’ami de la jeune fille.
Une bagarre commence alors entre l'ami d'Ablavi et les deux agresseurs qui ont finalement pris leur jambe au cou. Deux jours plus tard, des jeunes arrivent à mettre la main sur Akoété qu’ils conduisent au commissariat alors que Mensah, son complice, est resté introuvable jusqu’à ce jour.
Interrogé en enquête préliminaire, Akoété reconnait les faits qui lui sont reprochés mais tente d’innocenter son ami Mensah. Il est passé aux aveux, parce qu'on lui aurait expliqué lors de la procédure que violer une personne en bande organisée constitue une circonstance aggravante de la peine.
A l’issue du procès d’assise, il est condamné à cinq ans de réclusion.
Selon l’avocat de l’accusé, l’environnement dans lequel vit son client est en grande partie la cause de cet acte. «Il y a une question d’éducation et du milieu dans lequel il vit. Akodésséwa, c’est un bidonville où c’est la loi de la jungle qui règne. Chacun vit comme il l’entend. Pour eux, la fille ne peut refuser les avances d’un homme. Mais cela ne justifie pas son acte », a laissé entendre Me Laré Damitare.