Gilbert Bawara, voulant défendre le processus de réconciliation nationale que mène le HCRRUN, s’est retrouvé face à une problématique : comment Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat, qui attend du peuple togolais le pardon et la réconciliation (avec l'absence criarde des bourreaux), alors que lui-même n’a pu pardonner à son frère de sang qui a reconnu son tort et demandé publiquement pardon ?
Pour l’émissaire du gouvernement, le cas de Kpatcha Gnassingbé relève beaucoup plus de la justice ordinaire.
« Le frère du président n’est pas en détention parce qu’il est le frère du président. Il est en détention parce que la justice l’a reconnu coupable d’une infraction qui n’a rien à avoir avec le processus de réconciliation dont nous parlons », a mentionné Gilbert Bawara.
Une intervention qui met une fois encore l’accent sur la distinction entre justice transitionnelle dont se charge le HCRRUN et la justice ordinaire, selon l’expression de Gilbert Bawara. ... suite de l'article sur Autre presse