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TOGO: Faure Gnassingbé donne du tournis Ahoomey-Zunu !
Publié le vendredi 10 janvier 2014  |  togosite.com


© Autre presse
Faure Gnassingbé et Ahoomey-Zunu cherchent désespérément candidats pour prendre part au gouvernement


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Le fils de Kpélé Tchavié commence à avoir de sérieux soucis ! Mais oui…
Depuis son retour de Paris après plus de six semaines d’hospitalisation,
il n’a pas encore vu le visage de son Chef.

Le Président de la République, Faure Gnassingbé l’évite avec beaucoup de soin.


Il l’évite tellement qu’il ne s’était pas empêché de le laisser sur le
carreau à Pya alors que notre cher premier ministre avait bravé vents et
marrées pour s’amener là-bas en voiture malgré sa convalescence.

Heureusement
qu’il a pu se trouver un refuge de trois jours à Awandjélou dans sa
belle-famille où il a pu s’offrir un peu de villégiature avant de
regagner Lomé. Mais jusque-là rien.


Alors qu’il s’était déjà confié à beaucoup de ses amis qu’il allait
reprendre service dès cette semaine, même si, à le suivre de près, il
présente encore des signes évidents de faiblesse et d’incapacité
physique.

Tout
cela est à l’eau d’autant plus qu’il ne peut jamais se risquer à une
telle aventure sans avoir eu au préalable l’onction de son mentor.

Alors
pourquoi Faure Gnassingbé évite tant le digne fils de Kpélé ? Aurait-il
des informations désastreuses sur son état de santé ? Mijoterait-il en
douce un projet de démolition de ce dernier ?

L’on
se rappelle aussi que pendant qu’il était encore sur le lit d’hôpital à
Paris, le Président de la République avait séjourné dans la capitale
française par deux fois sans jamais songer lui rendre visite ne
serait-ce que pour lui remonter le moral.

Et
dire que depuis près de trois semaines qu’il est de retour, il continue
de chercher désespérément celui-là qu’il a décidé de servir corps et
âme malgré les multiples critiques dont il fait l’objet de la part de
ses anciens compagnons de lutte.

Franchement,
Ahoomey-Zunu a de sérieux soucis à se faire et il risque d’en avoir
encore beaucoup plus dans les jours qui suivent.

Certes,
il a bonne conscience que c’est par défaut que l’héritier d’Eyadema
avait décidé, en dernier ressort, de le reconduire à son poste de
Premier Ministre après les législatives de juillet 2013.

Il sait aussi que son image a du mal à passer auprès de beaucoup de caciques du système qu’il sert désormais.

Mais
il ne peut pas imaginer que malgré sa grave maladie qui a failli
l’emporter, l’on puisse aussi le léser autant.Comment peut-on le snober
autant alors qu’il n’a pas invoquer cette maladie qui l’a quasiment pris
de court ?

D’aucuns
disent que dès les premiers jours de son retour à Lomé, il avait eu le
privilège de quelques minutes d’échanges téléphoniques avec Faure
Gnassingbé, mais de façon lapidaire et assez fade.

Des
témoins affirment aussi que depuis plus d’une semaine, Ahoomey-Zunu se
laisse sérieusement ronger par d’interminables interrogations. Il ne
comprend rien dans l’attitude de son mentor.

Qu’a-t-il
fait à Faure Gnassingbé pour que ce dernier se refuse à le voir alors
même qu’il ne souffre pas d’une maladie contagieuse ?


Pourquoi le maintient-on dans une telle impasse alors qu’il est certain
d’avoir été suffisamment dopé de médicaments pour qu’il puisse
retrouver ses facultés et reprendre son job de PM ?

Pourquoi ?
Pourquoi ? Pourquoi ? C’est à ces interminables interrogations que le
fils politique d’Edem Kodjo s’est réduit désormais jusqu’au jour où le
fils d’Eyadema va décider de le délivrer par une décision ou par une
rencontre entre les deux hommes.

Et
pendant ce temps, le pays dans son ensemble vit dans une impasse
totale, l’action gouvernementale reste décousue, aucune dynamique ne se
perçoit au sommet de l’Etat.


Pendant ce temps, le secteur de la santé comme celui du tourisme manque
de ministre de tutelle. Pendant ce temps, beaucoup de chantiers restent
en suspend, les réformes non entammées... bref rien ne bouge dans le
pays alors qu’au même moment le Président de la République multiplie et
surmultiplie ses interminables voyages clandestins.

Avec un tel style de gouvernance que faut-il espérer de probant et de sérieux pour ce peuple quasi orphelin ?

La question reste toute posée et il appartient bien sûr à Faure Gnassingbé et son équipe d’y répondre.

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