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Chez Ecobank, les signaux d’une OPA sont réunis
Publié le vendredi 16 juin 2017  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait
Le siège d’ECOBANK ả Lomé, un pilier de l’économie africaine.


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Une OPA est avant tout le moyen le plus adéquat de sauver un actif coté (cheval de course, banque, entreprise) contre la dépréciation. L’OPA intervient en général quand le management, pris dans un tourbillon de mauvaises fortunes, ne parvient pas à renouer avec les bénéfices et à redresser le cours de l’action.

Les férus de l’analyse technique estiment qu’à chaque fois que la valeur de marché est nettement en dessous de la valeur mathématique potentielle, il y a risque de raid. Si en plus du repli du cours, il y a un bilan sinistré par l’accumulation des créances en souffrance, des dividendes sonnants et trébuchants non versés sur plusieurs exercices , et un actionnariat à parts égales, sans véritable chef de file, vous attirez tous les possibles repreneurs du marché à la recherche d’une possibilité de gains futurs.

Bref, dans le cas d’Ecobank qui tient un conseil d’administration épique ce 16 juin à Lomé, les conditions théoriques sont réunies pour une prise de pouvoir. Attention, la valeur symbolique de la grande banque panafricaine peut susciter des résistances. Le russe Renaissance Capital avait essayé une OPA hostile en 2007, ce qui a provoqué une levée de boucliers et des accords derrière le rideau pour le contraindre à baisser sa participation qui relève aujourd’hui de l’histoire. Mais à l’époque, les gardiens du temple veillaient au grain. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les grandes figures ont cédé la place à de nouveaux dirigeants confrontés à la dure réalité du marché. Le tact d’un feu Mandé Sidibé et le panache d’un Koffi Djondo manque tant au grand navire amiral de la finance africaine aujourd’hui dans des eaux troubles.

Au terme du premier trimestre, l’on note le recul des principaux agrégats de la banque, à savoir :

-Un produit net bancaire en baisse de 15% à 425 millions $EU (261 milliards FCFA)

–Des capitaux propres en baisse de 28% à 1,8 milliards $EU (1 133 milliards FCFA)

–Un résultat avant impôt en diminution de 28% à 75 millions $EU (46 milliards FCFA)

–Un résultat net, en baisse de 25%, s’établit à 61 millions $EU (37 milliards FCFA)

-Un total bilan en baisse de 12% à 20,4 milliards $EU (12 542 milliards FCFA)

Ce recul lié en partie à la forte dépréciation des devises africaines par rapport au dollar intervient après un exercice 2016 difficile. Arrivé au pouvoir il y a seulement une année et demie, le nigérian Ade Ayeyemi, plus que jamais fragilisé, détient-il les clés de la solution?

Encadré de près par sa doublure Greg Davis, très influent Directeur financier du groupe et par l’incontournable Laurence Do Rego, l’ancien patron de Citi pour l’Afrique subsaharienne se dit pourtant satisfait. Une posture communicationnelle destinée sans doute à rassurer le marché.
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