L’international français d’origine togolaise s’est forgé l’un des plus beaux palmarès du handball tricolore à force de discipline.
Son CV n’en finit plus. Avec la France, Luc Abalo, à 32 ans, a tout gagné. L’or des Jeux olympiques (2008, 2012), celui des championnats du monde (2009, 2011, 2017) ou d’Europe (2006, 2010, 2014). Des titres nationaux et continentaux avec Ivry, son premier club, Ciudad Real et le PSG. Et tout un stock de distinctions individuelles, venant rappeler qu’aux postes qu’il occupe (arrière droit ou ailier droit) il fait partie des meilleurs spécialistes de la planète.
Avec ses compatriotes Nikola Karabatic, Thierry Omeyer, Daniel Narcisse – qui sont aussi ses coéquipiers à Paris – et Michaël Guigou, Abalo représente l’excellence du handball français, qui a su tourner le dos à un amateurisme désuet pour épouser les vertus de la performance. « Je suis plus vers la fin que vers le début. Ce que j’ai gagné, j’en suis fier. J’ai encore quelques années devant moi. Tant que le corps et la tête suivent… »
Des débuts à Ivry-sur-Seine
À Coubertin, où le PSG dispute ses matchs à domicile, Abalo est chez lui. Des gamins profitant des vacances scolaires guettent la fin d’une interview qui se prolonge, pressés d’obtenir le précieux autographe du trentenaire multititré.
Lui aussi, quand il était plus jeune, regardait évoluer, les yeux tout ronds, les joueurs d’Ivry, alors l’un des meilleurs clubs français. « Ivry, c’est ma ville. J’y suis né, j’y ai grandi, j’y ai commencé ma carrière », explique-t-il.... suite de l'article sur Jeune Afrique