Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Togo/47,2% des filles ignorent l’origine des menstruations
Publié le mardi 20 juin 2017  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Parfait
Le FNUAP TOGO organise un Atelier régional centré autour de l`accès universel aux services de santé sexuelle et de la reproduction
Lomé, le 19 aoȗt 2015. Hôtel Sarakawa. Ouverture solennelle de l`Atelier régional organisé par FNUAP Togo sur l`accès universel aux services de santé sexuelle et de la reproduction, de santé maternelle et de planification familiale, basés sur les Droits de l`Homme. Des délégués des bureaux UNFPA de la Région Afrique de l`Ouest et du Centre prennent part à cette rencontre.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Au Togo, quatre filles sur 10 (soit 47,2 %) ne savent pas que les menstruations sont un phénomène naturel. 44 % d’entre elles affirment n’avoir pas reçu des informations sur les menstruations avec les premières règles et 51,7 % des mères fournissent de fausses informations à leurs filles sur le sujet. Par ailleurs, 62,5 % des interdis pendant les menstruations proviennent des parents et 20 %, de la culture ou la tradition.

Ce sont là les résultats d’une étude de base réalisée par BØRNEfonden qui prouvent à suffisance la nécessité de lever davantage le voile et de briser le silence sur ce sujet qui demeure un tabou dans nos sociétés.

L’étude avait pour objectif d’évaluer le niveau des connaissances, les attitudes et pratiques des jeunes filles et femmes en matière de la gestion de l’hygiène menstruelle au Togo.

Les attitudes et croyances culturelles négatives associées aux menstruations et le fait que le sang menstruel est géré avec secret, font que ce phénomène demeure un tabou dans la société togolaise et de bon nombre de pays africains. BØRNEfonden souligne que les femmes et filles en période de menstruation sont souvent considérées comme « sales » ou « impures », ce qui peut aboutir à des situations d’isolement forcé, de mobilité réduite et de restriction alimentaire.

Une situation qui complique la gestion de l’hygiène menstruelle au niveau des jeunes filles qui, par ailleurs, doivent faire face au manque d’infrastructures adaptées pour une digne gestion de l’hygiène menstruelle que ce soit dans les établissements scolaires ou autres lieux d’apprentissage ou de travail.

«Pendant la période de menstruation, les filles sont confrontées non seulement à des problèmes d’informations et d’éducation sur la gestion de l’hygiène menstruelle, mais aussi surtout à des difficultés d’accès à des toilettes adaptées. Ces difficultés peuvent souvent exposer des filles à des infections génitales et à l’absentéisme à l’école ou au lieu d’apprentissage », relève Mme Tabiou Ninko Epouse Sonhaye, Cadre administratif des soins de santé à la division santé maternelle et infantile au Ministère de santé.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires