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Lutte contre la torture : Le CACIT et l’ACAT-Togo initient une consultation nationale
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Togo top news


© aLome.com par Parfait
Le CACIT n`a pas pu exprimer sa colère devant le ministère de la Justice, sous forme de sit-in.
Lomé, le 18 mars 2015. Devant le ministère de la Justice, des victimes des violences électorales 2005 ont été empêchées de manifester leur colère face à l`inertie de la Justice togolaise devant leurs plaintes introduites voici une décennie.


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Contribuer à la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants au Togo. C’est l’objectif assigné à une consultation nationale de trois (3) jours débutée ce lundi 19 juin, à Lom.

Une initiative du Collectif des Associations Contre l’Impunité et la Torture au Togo (CACIT) et l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) en collaboration avec l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT).

Cette consultation nationale sur les stratégies de lutte contre la torture au Togo vise de façon spécifique à identifier les problèmes liés à la mise en œuvre de la Convention Contre la Torture, initier la mise en place d’une plateforme élargie de lutte contre la torture au Togo et répertorier les domaines nécessitant des réformes dans le cadre de la lutte contre la torture.

Selon le président du CACIT, M. Spéro Mawoulé, depuis le passage du Togo devant le comité contre la torture, des efforts ont été réalisés en vue de mettre en œuvre la convention.

«L’on note entre autres une évolution du cadre légal du code pénal, l’opérationnalisation du corps des surveillants de prison, la formation en droit de l’homme des policiers et gendarmes, la construction de la prison civile de Kpalimé pour désengorger celle de Lomé ainsi que la formation des magistrats et greffiers », a indiqué le président du CACIT.

Cependant, constate le président du CACIT, « Même si les cas de tortures semblent avoir diminués au Togo en terme de chiffres de victimes, il n’en demeure pas moins vrai que les traitements dégradants et inhumains demeurent alarmants, et les cas de torture qui subsistent sont souvent une méconnaissance par les forces de l’ordre ou un excès de zèle », a-t-il relevé.

A part ces comportements des forces de sécurité, M. Spéro Mawoulé indique que la question de l’effectivité du recours à la justice et à la réparation semble également ne pas être une urgence pour les autorités togolaises.
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