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Expérience vécue : La presse interpelle le DG de SAFER/Arnaque au poste de péage de Vodougbé à Aného
Publié le mercredi 21 juin 2017  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Voie de contournement du Port autonome de Lomé, seul Port en eau profonde en Afrique occidentale
Lomé, le 20 janvier 2016. Vers Agoè, unique voie express de contournement du Port autonome de Lomé.


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Le samedi 17 juin 2017, à 19h 19mn, notre Directeur Général, M. Lucien Djossou MESSAN, de retour de son village (Avévé) à bord de son véhicule 4×4 – TG 1477 AM – et se rendant à Lomé, s’est arrêté au poste de péage de Vodougbé (ANEHO). Il avait, à côté de lui, l’un de ses fils, M. MESSAN Kodjovi Serges, Etudiant en Economie à l’UL. Lorsque son tour arrive, il tend un billet de 1.000 Frs CFA au vendeur de tickets. Celui-ci, puisqu’il s’agit d’un Monsieur, lui remet le ticket et une pièce de 500 Frs en ajoutant : « Je n’ai pas de monnaie. Allez attendre de l’autre côté ». Sur ces entrefaites, il manipule le bouton qui commande la barre de blocage qui se soulève.

Et M. MESSAN de s’étonner : « Je vais attendre derrière la barre pourquoi ? » Le vendeur du ticket lui répond de façon cavalière : « Vous n’avez pas compris que je n’ai pas de monnaie ? » Alors, M. MESSAN lui répond : « Je ne bouge pas. Si vous ne savez pas à qui vous vous adressez, je me présente ». Ce qui fut fait. A partir de cet instant, les klaxons se déchainent derrière. M. MESSAN tient bon et exige la restitution du reliquat. Les gendarmes présents sur les lieux observent la scène, d’un air amusé, sans intervenir. De guerre lasse, le vendeur de tickets a fini par obtempérer et la situation fut dénouée. Une telle expérience vécue sur une voie internationale est tout simplement douloureuse parce qu’elle dégrade l’image de notre pays. En clair, des agents de SAFER s’organisent pour racketter leurs clients. C’est triste.

Analyses

Ce n’est pas la première fois que le phénomène s’est produit. Au poste de péage de Voudougbé, c’est devenu la mode. Les autres fois, les arnaqueurs ont été plus polis ou plus diplomates et la pilule a été avalée. En revanche, l’individu qui était au poste le samedi soir à 19h 19 a fait preuve d’une arrogance révoltante et dégoûtante. Il convient ici de dire que ces genres de comportement sont à bannir. On ne peut arnaquer les usagers conducteurs de véhicules de façon aussi systématique, dans l’impunité. C’est scandaleux et inadmissible.

Commentaires

Il faut souligner que cette pratique est également courante dans toutes les officines de pharmacie de Lomé où on exige, de façon subtile, de la part des porteurs d’ordonnances, 50 Frs, 100 Frs ou 200 Frs avant la restitution du reliquat.

Sur ce point précis, il faut noter qu’on ne se rend pas souvent dans une pharmacie par plaisir ou de gaieté de cœur. Si après avoir payé un produit pharmaceutique, il faut négocier 100 frs ou 200 frs, c’est tout simplement inhumain. Car, parfois, c’est le malade lui-même qui est victime de cette situation regrettable à un moment où il souffre.

En l’espèce, nous interpellons le Directeur Général de SAFER pour lui demander d’agir avec diligence pour mettre de l’ordre dans ses désordres.

De même, nous demandons respectueusement au Ministre de la Santé de prendre les dispositions idoines pour éviter que ces genres d’arnaques rentrées désormais dans les mœurs cessent.

Nous n’hésiterons pas à revenir à la charge si notre dénonciation est banalisée parce que c’est notre devoir de servir d’aiguillon.



Lucien MESSAN

Directeur Général du Combat du Peuple Sarl
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