L’unicité d’action de partis politiques de l’opposition pour obtenir les réformes politiques est une bonne chose. Cependant, si ces réformes ne sont pas faites, que fera l’opposition ? Pour éviter que celle-ci ne se retrouve devant les mêmes problèmes qui aboutissent à la même chose, il faut un «plan B».
L’idée est celle de Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron, le président du parti politique «Le Nid» invité ce mardi de l’émission politique en Ewé sur la radio Victoire FM.
Selon cet ancien ministre et premier président de la jeunesse de l’Union des forces de changement (UFC), à la tête du parti «Le Nid» depuis 11 ans, il faut une « table ronde de l’entente de l’opposition» où les partis de cette obédience vont ensemble discuter d’une «plateforme gouvernementale» commune et de comment ils prendront part à l’élection présidentielle de 2020 autour d’un seul «candidat».
Si l’idée n’est pas nouvelle, puisque portée il y a quelques années par l’ « appel des patriotes », surtout à la veille de l’élection présidentielle de 2015, elle est perçue par M. Dosseh-Anyron comme une panacée ou le « plan B » qui va amener l’opposition togolaise à vaincre le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Tout en félicitant les onze (11) partis politiques du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et du Groupe des six (6) partis politiques qui ont pris sur eux de réclamer les réformes politiques dans une unicité d’action, l’acteur politique fait savoir que dans le cas du Togo, l’opérationnalisation de ces réformes est liée au « oui » ou au « non » du pouvoir en place.
«Si des partis politiques se rencontrent pour agir ensemble, la question cardinale dont ils doivent débattre, c’est comment faire pour prendre le pouvoir. S’ils ne le font pas, c’est qu’ils s’accrochent aux petits problèmes et remettent la question fondamentale à plus tard », a-t-il souligné.