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Un Président iconoclaste à la tête des Etats-Unis d’Amérique/Donald TRUMP et l’art de détricotage
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  Le Combat du Peuple


© Autre presse par L`Express
Donald TRUMP


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Les Américains viennent d’élire, pour la première fois de leur histoire palpitante et riche en succès, un Président pas comme les autres.

D’ailleurs, à quelques exceptions près, M. TRUMP a été élu non pas parce qu’il a gagné les élections grâce au vote populaire à l’issue duquel il a été battu par Mme CLINTON avec plus de 4 millions de voix d’écart. S’il est aujourd’hui Président des Etats-Unis d’Amérique, c’est parce que ce pays, première puissance économique, financière et militaire du monde continue à élire ses Présidents sur la base d’un système électoral désuet, dépassé et ridicule, celui des grands électeurs.

Mais, ce n’est pas seulement le système électoral américain qui préoccupe. Le vrai problème, c’est l’homme qui est à la tête des USA, M. Donald TRUMP qui, en dépit du fait qu’il soit élu grâce aux voix d’une minorité, s’entête à vouloir tenir, contre vents et marées, ses promesses électorales impossibles au mépris du bon sens et contre les institutions de son pays.

L’une des caractéristiques de l’homme, c’est qu’il s’illustre négativement dans l’art de détricotage des actes de son prédécesseur, le Président Barack OBAMA, envers qui il nourrit une véritable haine raciale.

Le principal souci de Donald TRUMP, c’est de démanteler tout ce que Barack OBAMA a fait pour effacer son nom de l’histoire. C’est devenu une obsession chez lui. Que ce soit au niveau de « OBAMA CARE », l’assurance maladie, que ce soit en ce qui concerne les émigrés ou de l’Accord de PARIS sur l’Environnement, M. TRUMP est sur tous les fronts pour tout réduire en poussière.

Face à cette fronde contre celui à qui il a succédé, on se demande s’il aura vraiment le temps de faire ses propres preuves puisqu’il n’a qu’un mandat de quatre (4) ans, pour le moment.

Si nous voulons décortiquer les actes du Président TRUMP, nous ne sommes pas sûrs d’en cerner les contours à l’étape actuelle ou demain, puisque l’intéressé continue à subjuguer le monde entier par ses décisions atypiques. Sa première sortie hors de son pays a été un événement éprouvant pour tous les partenaires alliés traditionnels de son pays.

L’homme est un cas. En effet, c’est la première fois au monde qu’un homme politique de ce niveau élu dans un pays hyper développé doté des institutions les plus solides et d’une société civile aussi puissante se met simultanément au dos, la presse et les services secrets de son pays.

Donald TRUMP est un phénomène exceptionnel. Les historiens auront du mal à le définir et à le situer.

D’ores et déjà, le point de vue d’un spécialiste comme Béchir BEN YAHMED, le grand patron de Jeune Afrique est sans ambages :

« Donald TRUMP n’a aucune des qualité d’un Président. Il est, comme disent ceux qui le combattent « unfit », inadapté et inapte à la direction d’un pays comme les Etats-Unis, et cumule tous les défauts qui justifient qu’on l’en écarte, si cela est possible » Jeune Afrique N° 2942 du 28 Mai au 3 Juin 2017 (rubrique : Ce que je crois).

Nous sommes donc loin, très loin de 1961 où le 20 janvier, le Président John KENNEDY prononçait, le jour de son investiture, un discours mémorable dont voici ci-après l’extrait :

«Mes chers compatriotes,

Ce que nous fêtons aujourd’hui, ce n’est pas la victoire d’un parti, mais une cérémonie en l’honneur de la liberté, symbolisant une fin aussi bien qu’un commencement, signifiant un renouveau autant qu’un changement (…)

Faisons savoir au monde entier, de ce lieu et en cet instant, que le flambeau a été transmis à une nouvelle génération d’Américains, nés dans ce siècle, formés par la guerre, disciplinés par une paix dure et amère, fiers de leur vieil héritage et décidés à n’être ni les témoins ni les complices de la destruction de ces droits de l’homme que notre nation a toujours défendus et que nous défendrons aujourd’hui, chez nous comme dans le monde entier. (…)

Voilà à quoi nous nous engageons et à plus encore. A nos alliés de longue date, avec qui nous avons en commun nos origines culturelles et spirituelles, nous promettons notre loyauté d’amis fidèles. (…)

A ces nouveaux Etats que nous accueillons dans les rangs des nations libres, nous donnons notre parole qu’une forme de tutelle coloniale n’a pas disparu simplement pour être remplacée par une tyrannie de loin plus impitoyable. Nous ne leur demandons pas de se battre toujours à nos côtés. Mais nous espérons les trouver toujours prêts à se battre pour leur liberté. (…)

A ces peuples qui vivent dans les cabanes et les villages qui recouvrent la moitié de la terre, combattant pour essayer de se délivrer des chaînes de la misère, nous promettons que nous ferons tout pour les aider à s’aider eux-mêmes, aussi longtemps qu’il le faudra, non parce que les communistes pourraient le faire à notre place, non parce que nous voulons gagner leurs voix, mais parce qu’il est juste d’agir ainsi. Si une société libre ne peut rien pour aider la foule de ceux qui sont pauvres, elle ne peut rien non plus pour sauver la minorité de ceux qui sont riches.

Aux républiques sœurs qui vivent au sud de nos frontières, nous faisons une promesse particulière : changer nos bonnes paroles en actes, créer une alliance pour le progrès, aider les hommes libres, et les gouvernements libres à briser les chaînes de la misère. Mais cette révolution pacifique et pleine d’espérances ne peut admettre d’être la proie de puissances hostiles. (…)

A l’assemblée mondiale d’Etats souverains que sont les Nations Unies, notre dernier et meilleur espoir dans la venue d’un temps où les instruments de guerre auront été remplacés par ceux de la paix, nous renouvelons la promesse de notre appui. (…)

Enfin, à ces nations qui voudraient se faire nos adversaires, nous présentons non pas une promesse, mais une requête : que d’un côté comme de l’autre, on recommence, une fois encore, à rechercher la paix avant que les sombres puissances de destruction libérées par la science ne plongent l’humanité tout entière dans une destruction intentionnelle ou accidentelle.

Nous n’avons pas le droit de tenter ces adversaires avec notre faiblesse. C’est seulement quand nous savons, sans doute possible, que les armes sont assez fortes, que nous pouvons être certains, sans doute possible, qu’elles ne seront pas employées.

Mais deux importants et puissants groupes de nations ne peuvent pas non plus se résigner au présent état de choses : tous deux écrasés par le prix des armes modernes, tous deux à juste titre alarmés par la montée régulière du danger de mort atomique, et pourtant tous deux s’efforçant de modifier à leur profit cet équilibre incertain de la terreur. (…)

Donc, recommençons une nouvelle fois, chacun se souvenant que la courtoisie n’est pas un signe de faiblesse, et que la sincérité doit toujours faire ses preuves. Ne négocions jamais par peur, mais n’ayons jamais peur de négocier ;

Que les deux parties s’occupent des problèmes qui les unissent, plutôt que de s’acharner sur ceux qui les divisent.

Que d’un côté comme de l’autre, et pour la première fois, on formule des propositions sérieuses et précises pour l’inspection et le contrôle des armements. (…)

Que les deux parties essaient d’en appeler aux merveilles de la science, plutôt qu’aux terreurs qu’elle suscite. Ensemble, explorons les étoiles, conquérons les déserts, déracinons la maladie, sondons les océans et encourageons les arts et le commerce.

Que les deux parties s’unissent pour observer aux quatre coins de la terre le commandement d’Isaïe : «Soulage les lourds fardeaux… et rends la liberté aux opprimés».

Et si une première victoire de la coopération parvient à faire disparaître toutes les suspicions, que les deux parties s’unissent pour mener à bien une nouvelle tâche, non pour créer un nouvel équilibre de forces, mais un nouveau règne du droit, où les forts seraient justes, les faibles en sûreté et où la paix serait défendue.

C’est entre vos mains, mes concitoyens, bien plus qu’entre les miennes, que se trouve les succès final ou l’échec de notre entreprise (…) C’est aujourd’hui à porter le fardeau d’un long et sombre effort que nous sommes appelés, à le porter d’un bout de l’année à l’autre, « heureux de nos espoirs, patients de nos échecs», un effort contre les ennemis communs de l’homme : la tyrannie, la pauvreté, la maladie et la guerre elle-même.

Serons-nous capables de forger contre ces ennemis une imposante et totale alliance, du nord au sud, de l’est à l’ouest, qui pourra assurer une vie plus féconde à l’humanité tout entière ? Nous associerons-nous à cette entreprise historique ? (…) L’énergie, la foi, le dévouement que nous apporterons à cette entreprise éclaireront notre pays ainsi que tous ceux qui s’y consacreront, et l’éclat de cette flamme peut en vérité illuminer le monde.

C’est pourquoi, mes chers concitoyens, ne vous demandez plus ce que votre pays peut faire pour vous : demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Et vous, citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que l’Amérique fera pour vous, demandez-vous ce que nous pouvons tous faire pour la liberté de l’homme. (…)

Avec notre conscience pour seule récompense, avec l’Histoire pour seul juge, allons de l’avant, pour conduire ce pays que nous aimons, demandant à Dieu Ses bénédictions et Son secours, mais sachant aussi qu’ici-bas, l’œuvre de Dieu passe par nos mains d’hommes».

S’agissant donc de Donald TRUMP, nous disons seulement que Dieu protège le monde. Car, les Etats-Unis d’Amérique sont bel et bien situés sur la planète terre. Et au moment où toute la terre est devenue un village planétaire, nous sommes convaincus que l’isolationnisme dont il se veut le grand chantre, n’est pas la meilleure option, même pour la plus grande puissance au monde. Laissons donc le temps au temps.

Rodrigue
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