Les hôpitaux sont des endroits censés apporter du réconfort et d’aider par là même le malade à recouvrer, si possible, sa santé. C’est dire que l’environnement dans lequel est mis le patient peut contribuer à son rétablissement.
Mais si ces hôpitaux en viennent à se foutre de la gueule de la personne des malades et des personnes venues pour leur rendre visite, de sérieuses questions s’imposent. Malencontreusement, certains hôpitaux s’offrent le luxe de fouler aux pieds la dignité même des uns et aux autres. Tout y est fait à la va comme je te pousse. Parmi ces fossoyeurs de la santé humaine, l’Hôpital de Bè rafle à lui seul la palme du mépris pour les patients et leurs proches.
Tenez, pour une consultation, le personnel a des femmes dont les comportements aux guichets sont à causer l’arrêt cardiaque aux visiteurs. Du ton de langage aux répliques, tout semble mis en œuvre pour faire chasser les gens. Aussi, plus d’un ayant fait un tour dans cet hôpital a déjà regretté la manière dont les locaux sont tenus. Aucun entretien dans les locaux, voilà comment on s’y met pour guérir les malades. En effet, les ventilos de l’hôpital de Bè sont on ne peut plus craspec.
C’est bien cela, et lorsqu’on les allume pour aérer la salle, c’est plutôt l’effet contraire qui s’invite. La saleté des ventilos est telle que les poussières s’y dégageant, filent le rhume aux visiteurs. « A-t-on jamais vu pareils ventilos ?», s’est offusqué un homme, la trentaine. Une autre dame s’est elle fendue d’un constat quelque peu amer mais non moins pertinent à l’égard de l’hôpital.
Pour elle, « Les ventilos non entretenus dans ce centre sont à l’image du personnel.» D’autres sont déjà passés par les ondes pour dénoncer ce triste spectacle et réclamer le retour d’un milieu sain. L’on a l’impression que l’hôpital manque des agents pour ces genres d’entretien. Il n’en est pourtant rien.
Que les pendules soient remises à l’heure car blaguer avec la vie des patients et de leurs proches c’est le plus grand crime qu’on puisse commettre.