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Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale : «Le système économique mondial ne doit oublier personne»
Publié le vendredi 23 juin 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Atapointe
La Banque Mondiale et des chefs d’Etat rendent hommage à Donald Kaberuka, le president de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Vendredi 17 avril 2015. Washington. En marge des assemblées du printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) , une cérémonie d’hommage à Donald Kaberuka, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD) en fin de mandat a été organisée. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y ont pris part.


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Son patron l’assure, l’institution onusienne a revu ses priorités : pour mieux préparer l’avenir, elle veut mobiliser le secteur privé pour financer le développement et enfin investir dans le capital humain.

La Banque mondiale semble avoir changé de cap ces dernières années. Plus particulièrement depuis l’arrivée à sa tête, en 2012, de l’Américain d’origine coréenne Jim Yong Kim, anthropologue et médecin de formation, passé par l’OMS. L’objectif fixé par « Doctor Kim » ? Mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici à 2030 et augmenter les revenus des 40 % de personnes les plus démunies de la planète. Une feuille de route qu’il entend mettre en avant lors de la réunion du G20 consacrée aux questions de développement en Afrique, les 12 et 13 juin.

JEUNE AFRIQUE : Lors du G20, l’Afrique sera au cœur des discussions. Sur quels sujets ?

JIM YONG KIM : La Banque mondiale et la communauté internationale travaillent à la définition de nouvelles solutions pour financer le développement de l’Afrique. À travers, essentiellement, les contributions du secteur privé.

Pour réaliser les infrastructures dont le continent a besoin, il faut injecter 90 milliards de dollars [80 milliards d’euros] chaque année et il n’est pas possible de mobiliser un tel montant en s’appuyant uniquement sur les investissements directs étrangers et sur les fonds apportés par les institutions internationales.

Il faut donc, avec le soutien des pays du G20, trouver les mécanismes qui permettront aux pays en développement d’attirer les financements privés.


Selon vous, cette implication du secteur privé est aujourd’hui indispensable ?

Le marché international doit se mettre en ordre de marche pour soutenir l’émergence des pays en développement. Nous avons retenu les leçons du passé et nous ne sommes pas en train de parler de privatisation des équipements ou des services, mais d’opportunités à saisir pour les entreprises.

Des centaines de milliards de dollars investis aujourd’hui à travers le monde, en obligations par exemple, attendent de meilleurs rendements financiers. Et une partie de ce capital peut avoir un impact plus grand en matière de développement, tout en générant des retours sur investissement plus importants, par exemple pour les fonds de pension.

Leur implication permettra également aux gouvernements de dégager des ressources pour investir dans d’autres domaines, comme le capital humain, et avoir un réel impact social dans leurs pays.


Nous sommes très loin des ajustements structurels imposés par la Banque mondiale dans les années 1980…

J’ai moi-même largement critiqué ces politiques qui étaient trop focalisées sur la croissance du PIB et oubliaient les investissements à réaliser en matière de développement humain. La Banque et les autres organisations financières multilatérales ont aujourd’hui changé de stratégie.
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