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Décentralisation/Les députés UNIR inaugurent une nouvelle ère des communes au Togo
Publié le vendredi 23 juin 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais
Lomé, le 04 avril 2017. Palais des Congrès. Rentrée solennelle de l`Assemblée Nationale du Togo. Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais en présence de neuf délégations étrangères invitées parmi lesquelles figurait celle de l`Allemagne.


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Réunis en séance plénière ce 23 juin 2017 au Palais des Congrès de Lomé à la faveur de la 10ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année 2017 de l’Assemblée nationale, les députés togolais ont, adopté le projet de loi du gouvernement portant création de 116 communes, à la majorité de 59 voix pour et 21 contre.

Comme programmé depuis la fin le 15 juin dernier des travaux en commission autour de ce projet de loi, les démarcations profondes entre parti au pouvoir et opposition autour de ce texte ont vite refait surface en plénière ce vendredi. Pour l’occasion, un imposant dispositif de gendarmes a déployé tout autour du Palais des Congrès où se tenaient les travaux.


Les positions semblaient inamovibles d’un côté comme de l’autre. Les rares tentatives de conciliation indirecte des points de vue se sont avérées improductives, en dépit des arguments plus persuasifs les uns que les autres utilisés par certains parlementaires. C’est donc dans cette atmosphère que le projet de loi sur les communes du Togo a été adopté, une adoption portée essentiellement par les députés UNIR, Koupokpa de Sursaut et Dr Djimongou de l’UFC. Les critiques formulées à l’encontre de ce texte par les députés de l’opposition étaient axées autour des nouvelles dénominations et l’inégalité démographique des communes ainsi créées. Selon ces opposants, cette nouvelle loi a la particularité de faire disparaître les noms d’antan des grandes villes au profit des noms de préfectures subdivisées en zones I, II et suivants, selon la taille de la préfecture concernée!



Regrets et impuissance devant les députés UNIR


Aimé Goggué de l’ADDI «a regretté dans ce climat l’attitude du gouvernement togolais qui use de sa majorité mécanique au Parlement pour opérer un passage en force au lieu de rechercher un consensus sur un sujet aussi important comme la décentralisation» ! Jean Kissi du CAR a même recouru en vain à l’esprit de l’APG (Accord politique global) pour tenter de ramollir les positions immuables. Il a cité «la page 22 de l’APG qui recommande le consensus pour opérer tout découpage». «Le découpage des communes ne doit pas tenir compte seulement de leur démographie» comme certains tendent à le soutenir, a critiqué le ministre Boukpessi devant les élus du peuple.

«Depuis des décennies (ndlr, 1987), les communes sont dirigées au Togo par des délégations spéciales. Le présent projet de loi du gouvernement vise à mettre fin à cette donne. D’où notre interrogation au sujet des critiques formulées à l’encontre de ce texte», s’est alarmé le député Bessewu K. Nayo d’UNIR.

Au point où il s’est posé la question de l’ajournement ou non des débats. «Le processus de décentralisation dans lequel nous nous sommes engagés a fait l’objet d’une chaîne de travaux. Entre autres, un atelier qui a regroupé une diversité d’experts de cette question. Le travail débattu en plénière est donc une suite évolutive d’amendements qui ne saurait justifier un ajournement. Après l’adoption de ce projet, cette loi va se parfaire avec le temps», a défendu C. Tchao du groupe parlementaire UNIR.

La demande d’ajournement du vote de ce projet, introduite donc par des députés de l’opposition, pour plus de consensus autour de ce projet a été rejetée par les députés d’UNIR. Pour ces derniers, il importe d’adopter ce projet afin d’accélérer le processus de décentralisation qui n’a que trop trainé. Selon le ministre de l’Administration P. Boukpessi, l’adoption de cette loi constitue «un pas de franchi dans le processus de décentralisation».



Edem Gadegbeku & Parfait T.


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