L’institution financière créée en 1974 par 18 pays de la Ligue Arabe en vue de contribuer à l’effort de développement en Afrique subsaharienne, se modernise pour se hisser en locomotive majeure du partenariat afro-arabe. Financial Afrik revient dans ce grand angle sur ses principales missions, ses réalisations et ses défis.
Une institution pionnière de la coopération Sud- sud avec un engagement renouvelé pour l’appui au développement de l’Afrique subsaharienne
La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique a contribué depuis sa création, il y a environ 43 ans, au financement de plus de 630 projets de développement en Afrique subsaharienne d’un coût total d’environ 21 milliards de dollars. Les projets financés par la Banque couvrent une large panoplie de secteurs cruciaux pour le bien-être des populations. Ces projets s’inscrivent pleinement dans le cadre de la concrétisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 portés par l’Organisation des Nations-Unis.
Il s’agit de projets prioritaires dans le cadre des stratégies de développement et d’émergence des pays bénéficiaires qui ont non seulement contribué à l’amélioration des conditions de vie de millions d’habitants dans 44 pays d’Afrique subsaharienne différents mais ont également eu un effet catalyseur sur les économies de leurs zones d’influence respectives.
Consciente d’une part, de l’importance de cet effort de développement dont l’impact touche directement le quotidien des populations et contribue à plus grande échelle à accroître la compétitivité des économies bénéficiaires, et d’autre part, de l’ampleur des besoins existants, la BADEA a procédé à une augmentation substantielle de ses engagements annuels destinés aux projets publics. A ce titre, la BADEA offre à travers son guichet public des financements très concessionnels dont l’élément don pourrait atteindre 50%.