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Journée internationale de soutien aux victimes de torture/L’ASVITTO n’oublie pas les victimes de traitements inhumains et dégradants au Togo
Publié le lundi 26 juin 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Très faible affluence à la marche de l`ASVITTO, pour réclamer la justice pour Kpatcha Gnassingbé et co-détenus, emprisonnés depuis 2009.
Lomé, le 26 juin 2015. Centre-ville de la capitale togolaise. Les membres de l`ASVITTO ont marché de l`Ambassade de la France à celle de l`Allemagne.


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Le 26 Juin est célébré à travers le monde, la journée internationale de soutien aux victimes de tortures à travers le monde. Un des principales associations togolaises à prendre à bras le corps la question de la torture, l’ASVITTO par une déclaration manifeste sa compassion aux victimes des traitements inhumains au Togo et à travers le monde. Tout en reconnaissant des efforts faits par les gouvernants en adoptant et en ratifiant certains textes internationaux, elle déplore le fait que l’on en soit resté à la phase théorique sans pour autant rentrer dans la mise en application ou à la pratique de ces textes.


""Tous ces engagements salutaires montrent une certaine volonté de notre pays à vouloir sortir de son autarcie pour promouvoir le respect des règles de protection de la dignité humaine. Toutefois, ces engagements sont restés stationnés à la phase théorique alors que, dans la pratique, c’est le désespoir, les cris, les lamentations et les plaintes des victimes de torture devant un regard inactif, voire laxiste des dirigeants. Si les textes font du Togo un modèle en matière d’Etat de Droit et de Démocratie, la réalité en est toute autre dans les pratiques qui sont réservées à ces textes. Les statistiques de l’ASVITTO de l’année en cours (2017) font état d’au moins 49 victimes de torture physiques et morales dont une (1) femme et une (1) mineure, contre un total de 38 cas enregistrés durant toute l’année 2016"", pouvait-on lire dans cette déclaration signée du président de l’ASVITTO, Kao Atcholi.

""Les cas de 2017 ont été enregistrés à Dapaong (600 km de Lomé), Niamtougou (450km), Kara (400km), Pagouda (400km Nord-Est), Gléi (150), Kpalimé (50km), et à Lomé la capitale. A ceci s’ajoutent le grand problème de surpopulation carcérale dans certaines prisons (Lomé, Tsévié, Notsè, Atakpamé) et dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie ; une alimentation insuffisante aussi bien en quantité qu’en qualité (toujours 1 repas par jour), la chaleur insupportable dans beaucoup de cellules et atteignant « 40°C dans certains cas » confirmé par un rapport des Nations Unies ; une absence d’électricité dans certaines cellules et la quasi-totalité des installations sanitaires dans un état insupportable"", relève aussi le document.
Loin de constituer un effet de démotivation pour l’ASVITTO, un tel état des lieux de la torture dans notre pays seveut un effet dopant de plus à la poursuite de la lutte.

""Il est important de ne pas se lasser d’implorer une prise de conscience réelle chez les autorités gouvernementales pour des mesures urgentes en vue d’améliorer les conditions de détention dans tous les lieux de privation de liberté, de procéder à l’adoption du nouveau Code de procédure pénale, de mettre en œuvre le Mécanisme National de Prévention (MNP), et de faire adopter le décret d’application de la loi portant aide juridictionnelle car, seule une mise en application de toutes les conventions ratifiées, les engagements pris à l’Examen Périodique Universel (EPU) et les recommandations du Sous-comité pour la prévention de la torture pourra protéger efficacement les populations de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants"", indique cette association comme pour réitérer son engagement à poursuivre la lutte.
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