Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Création des communes : Seul un «combat citoyen» peut sauver l’opposition, selon Jean Kissi
Publié le lundi 26 juin 2017  |  Global Actu


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Congrès extraordinaire du CAR consacrant le retour de Yawovi Agboyibo et de la Méthode
Lomé, les 13 & 14 janvier 2017. Site de TOGO 2000. Congrès extraordinaire du CAR axé autour du thème "Retour à la méthode pour l`alternance". Jean KISSI, ancien-nouveau Secrétaire général du CAR.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Les conséquences qui vont découler de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi portant création des communes au Togo, sont nombreuses. Jean-Kissi, le Secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR) n’en doute pas un seul instant.

Invité ce dimanche de l’émission «D12» de la radio Pyramide FM, l’acteur politique de l’opposition a fait savoir que si on organise des élections locales sur la base de cette loi, il va s’en dire que le parti au pouvoir UNIR va dégager une majorité de 60% dans les localités.

Ce qui lui permettra, a-t-il poursuivi, de fermer la bouche à toute personne qui viendrait à contester toute élection présidentielle gagnée par UNIR, puisque disposant d’une majorité à la base.

L’autre conséquence qui va découler de cette «balkanisation» des préfectures et ces «aberrations incroyables» opérées pour créer des communes au Togo, selon lui, c’est que la division au sein de la classe politique togolaise sera beaucoup plus prononcée.

On comprend que le consensus prôné par UNIR en matière de réformes politiques, est un «leurre», a-t-il ajouté.

«Arrivé à un moment, la salle était tellement crispée et divisée en deux. Lors des discussions, nous avons proposé que le débat soit ajourné pour essayer de trouver un consensus. Tous les délégués des sensibilités à qui la parole a été donnée ont accepté sauf les trois qui ont pris la parole au niveau d’UNIR. Ils ont dit non, qu’ils vont voter le texte, et ils l’ont fait », a lancé M. Kissi.

Et pourtant, selon le responsable du CAR, ce ne sont pas des propositions qui ont manqué à l’opposition. Des propositions basées sur les critères les plus importants en matière de décentralisation, à savoir la démographie et la densité ont été faites, mais tout cela a été balayé du revers de la main, a-t-il rappelé.

Ce parti politique d’opposition dit avoir proposé qu’à l’intérieur du pays, toute agglomération allant de 30.000 à 70.000 habitants, avec une densité de 50 à 100 habitants au km², devienne une commune. « Avec ces critères objectifs, c’est vrai qu’on aura des communes avec 30.000 habitants et d’autres avec 60.000. Mais dès qu’on dépasse les 70.000 habitants, on peut diviser », a-t-il prévenu.

Et pour des localités qui ne remplissent pas ce critère, on peut tenir compte des critères socioéconomiques et les particularités géographiques. C’est le cas par exemple de Soudou, un coin très loin de la préfecture d’Assoli avec 8 à 9.000 habitants et la plaine de Mô de l’ouest Fazao, a-t-il indiqué.

Pour ce qui concerne les villes, le CAR dit avoir proposé que toute agglomération allant de 70.000 à 200.000 habitants avec 100 à 300 habitants au km² devienne une commune.

Cependant, le projet de loi voté vendredi dernier accorde plutôt 3 communes à des préfectures qui ont 65.000 habitants ou 94.000 habitants mais Tandjouaré, avec ses 118.000 habitants, se retrouve avec 2 communes.

Pour cet acteur politique de l’opposition togolaise, il appartenait au Conseil national de suivi de la décentralisation (CNSD) de donner les grandes orientations sur la décentralisation, à savoir les niveaux de décentralisation, le découpage électoral et le transfert de compétences.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires