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La Banque mondiale lance une levée de fonds pour lutter contre les épidémies majeures, sursouscrite à plus de 200%
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  Agence Ecofin


© AFP par DOMINIQUE FAGET
Liberia : Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola
Samedi 30 aout 2014. Morovia (Liberia)


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La Banque Mondiale a lancé sa première levée de fonds dans le cadre du Mécanisme de financement d’urgence en cas de pandémie (PEF). Ce dispositif a été conçu, l’an dernier, pour se prémunir des pandémies mortelles et s’appuie en particulier sur la création du tout premier marché de l’assurance contre le risque de pandémie.

Cette première opération a permis à la banque de lever plus de 320 millions $ en deux émissions obligataires distinctes de trois ans et mobiliser 105 millions de dollars provenant des opérations de swaps, portant le montant total à 425 millions $. Les obligations qui ont attiré notamment des investisseurs, des gestionnaires d'actifs, des fonds de pension et des donateurs ont été sursouscrites à plus de 200%, a déclaré la Banque mondiale.

L'une des obligations, au coupon de 6,5% au-dessus du taux d’intérêt Libor dollar américain (USD) à 6 mois, couvrira les pandémies de grippe et les infections à coronavirus telles que le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). L’autre émission à 11,1% au-dessus du Libor américain, couvrira quant à elle, les filovirus comme Ebola, Marburg et plusieurs autres types de fièvres, telles que la fièvre du Congo, la fièvre de la vallée du Rift et la fièvre de Lassa.

Le principe de l’émission obligataire reste tout de même délicat. En effet, la Banque mondiale versera aux porteurs un coupon régulier plus un spread de financement, mais ceux-ci prennent le risque de perdre partiellement ou entièrement leur portefeuille si une nouvelle épidémie se déclenche.

« Si un événement de déclenchement [une pandémie, ndlr] se produit, au lieu de procéder à un remboursement intégral, tout ou partie du capital est transféré au PEF. Donc, les investisseurs agissent essentiellement comme des compagnies d'assurance », a déclaré Michael Bennett, Chef des produits dérivés et du financement structuré au département des marchés financiers de la Banque mondiale.
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