Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat du « G5 Sahel » s’est tenu ce dimanche à Bamako au Mali avec la présence effective des Présidents nigérien, malien, tchadien, burkinabè, mauritanien et français.
Cette rencontre est la toute première après la salutation de la mise en place de la force «G5 Sahel» par le Conseil de sécurité de l’Onu.
L’occasion pour le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta de déclarer que la force «G5 Sahel» aura pour mission de combattre le terrorisme ; le trafic de drogue et d’êtres humains; de faciliter les opérations humanitaires et d’aides aux populations ; de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat et le retour des réfugiés.
Le Président français Emmanuel Macron, invité d’honneur de ce sommet, a profité pour décliner l’apport de la France à la force conjointe « G5 Sahel ». Pour lui, la force sahelienne viendra en complément de Barkhane et de la Minusma. Toutefois, Barkhane apportera son soutien en matière de conseils (missions d’assistance opérationnelle) et d’appui à l’équipement (70 véhicules tactiques promis au G5 Sahel).
Le problème de financement est crucial. La force sahélienne a besoin d’un budget de plus de 327 milliards de Fcfa (500 milions d’euros). Jusque-là, seule la promesse de l’Ue d’injecter environ 32 milliards (50 millions d’euros) était d’actualité.... suite de l'article sur Autre presse