Crédité de 19 sièges au Parlement, le Collectif ‘Sauvons le Togo’ (CST) conteste les résultats provisoires publiés dimanche soir par la Céni. Les responsables de ce groupement d’opposants font le tour des radios pour dire tout le mal qu’ils pensent de l’issue des élections législatives.
Invité lundi de Victoire FM, Raphaël Kpandé-Adjaré, à la tête d’une petite organisation de défense des droits de l’homme, a non seulement dénoncé les résultats, mais a tiré à boulets rouges sur les missions d’observation présentes le jour du scrutin.
Au Togo, mais plus généralement en Afrique, quand un parti politique perd une élection, c’est qu’il y a forcément des fraudes. L’idée d’une défaite n’est jamais intégrée, ni acceptée. Oui à la démocratie quand on remporte une élection, haro sur la dictature quand on la perd.
L’argument du tripatouillage des urnes, l’appel à la mobilisation de la communauté internationale, les manifestations de rues et parfois les violences sont les vieilles ficelles utilisées par ceux qui ne sont pas encore prêts pour un véritable combat politique.