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Grand meeting politique/Marée rouge du PNP de Tikpi Atchadam à Agoè
Publié le lundi 3 juillet 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le Front TCHOBOE ratisse large et veut s`ouvrir à de nouveaux partisans de l`alternance démocratique au Togo
Lomé, le 02 mars, à Brother Home. Le front TCHOBOE ouvre ses bras à de nouveaux potentiels adhérents, tout en gardant le cap de ses orientations politiques.


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Il l’a promis et il l’a tenu. Lui, c’est le Parti Nationaliste Panafricain (PNP), de Tikpi Salifou Atchadam. Après Sokodé où il a remué les siens il y a quelques mois à travers un grand meeting, l"’homme, très virulent contre le régime RPT/UNIR a remis ça hier dimanche à travers un grand meeting au stade d’Agoè au centre-nord de Lomé. Et nombreux sont sorti ses partisans composés à forte majorité de Tèm, qui ont fait le plein du stade pour l’écouter ébaucher la forme que doit prendre leur prochaaaine lutte contre le pouvoir en place.
Il est parti du discours d’indépendance de Sylvanus Olympio pour faire constater que le lendemain radieux qu’il avait promis est est obstrué par un éclipse qui dure jusqu’à ce jour. D’où la nécessité de déchirer le voile qui empeche le soleil qui brille sur nos têtes.
En tout cas promet-il, ""nous sommes à quelques pas de la fin"", mieux, ""à quelques heures du jour dévoilé"". Tel un prophète, le leader du PNP dit voir ""ce jour nouveau qui sonnera la fin des privilèges insolents de la minorité, qui rappellent ceux de la France d’avant 1789"".
Pour que cette prophétie se concrétise, il a appelé au réveil face au régime Gnassingbé qui n’ a fait que maintenir les Togolais dans la misère et en les divisant. ""Finalement, sous l’effet conjugué et contreproductif de la misère, des conditions de subsistance et de la lutte permanente pour la survie, ce qui a été divisé par la ruse, la peur et l’argent, est en voie de réunification"", fait-il constater.
Pour Tikpi Atchadam, il n’y a plus rien à espérer de ce régime qui a montré ses limites et une fin de non recevoir aux demandes de changements des populations à travers plus actions comme ""des coups d’Etats perpétrés contre Sylvanus Olympio (1963), Nicolas Grunitzky (1967), Cleber Dadjo (1967), Ouattara Fambaré Natchaba (2005), des élections tripatouillées, des consensus brisés (constitution de 1992), des engagements signés mais jamais respectés (Accord politique global) ! De 1990 à 2017, des chantiers annoncés mais jamais entamés sérieusement ou inachevés, des concitoyens jetés et gardés en prison sans fondement juridique, et ceci, malgré parfois les décisions de la Cour de la CEDEAO, des décorations de « personnes lugubres » comme celle de Kouloum, ou encore la loi récente de désintégration du territoire national sous prétexte de décentralisation"". Pour ce dernier point, il trouve d’ailleurs que cette loi vient consacrer ""la stratégie de division (diviser pour régner)"" qui d’être "" portée à ses limites les plus extrêmes"".
""Si nous sommes encore à espérer quelque chose de ce régime, alors nous n’avons rien compris. Ni honte, ni pitié, la minorité veut le pouvoir et tout le pouvoir ; elle veut les richesses et toutes les richesses du pays à nous tous. Dans ces conditions il est absolument illusoire de croire à une quelconque lueur d’espoir. Le refus d’un projet commun de vie, le rejet du constitutionalisme et de l’alternance politique au profit de la monarchie, la duplicité, la mauvaise foi et le manque de volonté politique du régime, sont patents"", avertit sans langue de bois, le leader du PNP.
A tout prendre, ""Si nous ne voulons pas un jour nouveau pour nous-mêmes, comment ne pas le vouloir pour notre chère pays le Togo qui ne mérite pas d’être la risée de tous ?"", c’est l’une des interrogations sur lesquelles ce nouveau porte voix de l’opposition togolaise convie les Togolais et surtout ses partisans sortis en masse pour l’écouter.
Il projette dès lors une marche pacifique pour arracher les exigences chères au peuple. Ce jour là, ""ce n’est pas une affaire d’hommes, de femmes ou de de ‘’garçons’’, mais une affaire d’hommes, de femmes et de jeunes. Ce n’est pas une affaire de Lomé, d’Aného, de Tsévié, de Kpalimé, d’Atakpamé, de Tchamba, de Bafilo, de Mango, de Dapaong, etc. Ce n’est pas non plus une affaire d’Ewé, de Moba, d’Ana, de Kabyè, d’Akposso de Tchamba, de Tem, de Mossi, de Nawdem et que sais-je encore ? Ce n’est pas une affaire de col blanc ou de col bleu. Ça ne peut être une affaire de chrétiens, de musulmans ou d’adeptes de la religion d’Osiris.

C’est une affaire de tous. Alors, sortez de l’enfermement géographique, ethnique, professionnel, religieux, et arracher votre liberté, la liberté de vous choisir vos propres dirigeants et la manière dont vous voulez être gouvernés. L’enjeu est de taille nationale. Le jour ‘’J’’, sortez dans une tenue correcte et responsable, les mains nues. Nous allons nous livrer à une véritable procession de pacifistes. Chacun de nous a mille et une raison pour prendre part à la marche pacifique du siècle devant ouvrir la voie à la reconnexion du Togo à la seconde près, seconde à laquelle Sylvanus Olympio fut assassiné"", convie-t-il les Togolais. L’hommedit être convaincu que ""l’alternance ne viendra pas taper à notre porte. On n’obtient pas le changement en restant chez soi. Quant à la crainte, pour paraphraser Montesquieu, elle « ajoute à nos peines… »"".
""Si vous sortez nombreux comme vous n’êtes jamais sortis, vous obtiendrez ce que vous n’avez jamais obtenu depuis tout ce temps, c’est-à-dire l’alternance"", ajoute-il.
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