Le ministre des Mines, Dammipi Noupokou (photo), a annoncé lundi la fermeture de toutes les carrières sauvages de sable. Exploitants illégaux et transporteurs sont prévenus. Cette mesure doit permettre de protéger l’environnement.
Republicoftogo.com : L’interdiction des carrières sauvages ne risque-t-elle pas de provoquer une pénurie ?
Dammipi Noupokou : décision de mettre fin à l’exploitation de ces carrières a été prise le 1er novembre 2013. Nombreux sont ceux qui utilisent le sable pour la construction, en toute illégalité. Une décision similaire était intervenue il y a 3 ans pour le sable matin.
La direction générale des Mines a émis une liste de sites officiels à l’intention des professionnels. Ils sont en conformité avec les règlementations environnementales.
Permettez-moi de dire que les besoins en sable du pays sont suffisants. Il y a la carrière de Davalé, celle de Bé et prochainement seront ouvertes celles du Lac Togo, de Zio et de la lagune de Bè côté ouest.
Les besoins mensuels sont de l’ordre de 10.000 m3 ; rien que la lagune de Bé peut fournir 12 à 15.000 m3 ; donc aucun risque de pénuries.
Republicoftogo.com : Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne respectent pas l’interdiction ?
Dammipi Noupokou : Notre objectif n’est pas de sanctionner pour sanctionner. Il faut que tout le monde comprenne qu’il y a un
problème environnemental que pose l’exploitation sauvage des carrières de sable.
Tous les camions pris en flagrant délit seront priés de restituer leur chargement. En cas de récidive, il y aura des sanctions.