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Multinationales en Afrique : les obligations de transparence votées par le Parlement européen s’annoncent bénéfiques pour le continent
Publié le mercredi 5 juillet 2017  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
Le siège de l`Union européenne, à Bruxelles


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L’Afrique pourrait bénéficier de la mesure de transparence votée, ce mardi, par le Parlement européen qui impose aux multinationales de rendre public le détail de leurs activités dans chaque pays où elles opèrent. La mesure qui vise, non seulement les pays de l’Union européenne, mais également ceux en développement, constitue une avancée considérable dans la lutte contre l’évasion fiscale dans les pays les plus pauvres de la planète.

Selon les propos de Manon Aubry d’Oxfam France, rapportés par Euractiv, « Les pays en développement sont ceux qui en proportion perdent le plus à cause de l’évasion fiscale ». Et à l’eurodéputée italienne Elly Schlein, en charge du texte à la Commission développement du Parlement de renchérir : « Les pays en développement payent un coût démesuré en matière d’évasion fiscale ».

Un rapport de l’Union africaine révèle que les flux illicites de capitaux dont font partie les évasions fiscales ont coûté plus de 1 000 milliards $ à l’Afrique, durant les cinq dernières décennies. Ceci a un impact désastreux sur le continent.

«En dehors des conséquences des déficits budgétaires, la diminution des recettes fiscales résultant de la dissimulation de fonds qui devraient être imposés, a un effet direct sur la fourniture de services publics tels que les écoles, les centres de soins, les moyens d’assainissement, la sécurité, l’eau et la protection sociale », explique le rapport.

En avril, le groupe de réflexion basé à Washington, Global Financial Integrity (GFI) avait déclaré dans un rapport publié en prélude au Forum économique mondial sur l'Afrique à Durban, que le continent africain représente la région la plus vulnérable aux mouvements illégaux de capitaux. Les fuites de capitaux illicites en Afrique subsaharienne étant estimées fin 2014, entre 7,5 et 11,6 % du commerce global.
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