Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Nicolas LAWSON, président du PRR/"Ma vérité blesse, mais j’ai toujours raison"
Publié le vendredi 7 juillet 2017  |  PRR


© Autre presse
Nicolas Lawson, leader du PRR


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Depuis plus de 30 ans, je m’efforce de dire que l’extrémisme ou la radicalisation ne peut que nuire à notre bonheur et au progrès de notre patrie. Cependant, je confesse que j’y succombe moi-même de
temps en temps et par frustration.

Malheureusement, tous ceux, qui ont choisi la modération, ont été qualifiés, à un moment ou à un autre, de traîtres ou de vendus. Fatalement, les radicaux ou, comme on les appelle, les vrais opposants ont tragiquement échoué. Ils s’agitent encore et profitent à leur façon du système, qui régente le pays. Le
Gourou du radicalisme et ses lieutenants d’hier ont fini par divorcer brutalement et sans aucun intérêt pour le peuple togolais sinon une certaine tranquillité retrouvée et moins de tragédies.


Maintenant, le pays est en totale perdition. Ne sachant pas qu’il n’y a pas dans l’histoire un seul pays ayant connu la démocratie sans la guerre civile avant son développement et égarés par les néo-colons et des pseudo-intellectuels de tous les bords, nos radicaux ont trouvé de nouveaux fonds de commerce, qu’ils ressassent sans arrêt pour exister et pour perpétuer leur criminelle posture. Leur criaillement pour les credos de réformes constitutionnelles et institutionnelles et la décentralisation prouve leur méconnaissance des réalités de la construction d’une nation viable et démocratique. Ils n’arrivent pas à
comprendre qu’avec des populations de 80% d’analphabètes et vivant dans le marasme économique et dans la misère, on ne peut pas construire une nation viable et démocratique. L’illusion des réussites
électorales dans d’autres pays voisins conforte leur ignorance et renforce leur incapacité de discernement.

Ces pays voisins ne sont pas viables car leurs élites et dirigeants sont loin d’avoir entamé
l’œuvre d’élévation des populations à la dignité humaine et de leurs pays à la souveraineté nationale. Ils sont peut-être plus en avance aujourd’hui que nous dans le respect de la vie humaine et de l’opinion
publique mais rien ne garantit leur progression car c’est la force de l’économie, qui consolide l’efficacité de la politique et assure la stabilité et la paix d’un pays sur le long terme. Ce sont les cas de
la Suisse, de Singapour, du Luxembourg, de la Suède, de l’Autriche, etc.


Evidemment, les radicaux ne m’ont jamais aimé. Ma vérité les blesse. Mais j’ai toujours raison. Ce qui est déplorable, c’est que les individus et les groupes sociaux qu’ils forment ne savent pas que le
monde est en mutation permanente et que nous sommes entrés dans une
période si révolutionnaire qu’elle remet en cause tous les prédicats
traditionnels.

Les anciens dogmes, les anciennes formulations, les anciennes idéologies et les anciens modes de pensée auxquels se réfèrent les néo-colons et les intellectuels dégénérés ne
correspondent plus aux réalités de nos jours.

Le choc, que ces anciens concepts créent avec les nouvelles valeurs, les nouvelles technologies, les nouveaux rapports géopolitiques, les nouveaux moyens de communication et les nouveaux styles de vie, exige des idées, des analogies, des catégories et des concepts entièrement neufs. C’est
pourquoi, je suis différent des autres politiciens car ni opposant ni d’accord avec ceux qui gouvernent si mal notre pays. Les radicaux cherchent maladroitement à faire entrer le monde de demain, c’est-à-dire le monde de nos enfants abreuvés d’internet et de télévisions par satellites, dans les compartiments conventionnels du monde d’hier.


Ils ne comprennent pas et s’acharnent désespérément à me discréditer et à me calomnier parce que je les critique. Ce que je propose ne les intéresse pas. Ils veulent que je sois tout simplement
un opposant comme eux, en ignorant que nous ne travaillons pas avec
les mêmes algorithmes.

J’ai été formaté autrement et mon rêve dépasse leur horizon borné. Je ne suis jamais allé discuter et boire du champagne avec les caciques du pouvoir à Rome, à Paris et ailleurs sous l’égide des hommes de SANT’EGIDEO. Ce sont les alter-egos de ces radicaux, avec lesquels ils sont habitués à traiter, qui forment aujourd’hui l’essentiel des collaborateurs de M. Faure Gnassingbé.

Alors, trêve de plaisanterie ! Le pays est à la dérive. Il faut qu’ils s’entendent pour le sauver et qu’ils cessent leur jeu misérable et destructeur.


M. Gilchrist Olympio a fait le choix de la raison. Ne
pouvant plus combattre les caciques du pouvoir, il les a rejoints.
Qu’attendent les radicaux et ses anciens lieutenants ?
Je sais que la gouvernance du pays donne des motifs légitimes de
frustration et de colère. C’est la raison pour laquelle, après la
conférence des évêques de l’église catholique, les pasteurs des
églises évangéliques et méthodistes ont exprimé leurs critiques et
leurs craintes pour l’avenir du pays. J’affirme ici que nous avons les
moyens de redresser notre pays. C’est pourquoi, je refuse le
pessimisme et je vous annonce la Force de ma Foi en Dieu et en ses
miracles. La pierre d’angle de notre culture politique est cette
denrée narcissique. Nous allons à l’église, au temple et à la mosquée
et nous nous trompons et nous trompons les autres. Nous aimons
l’argent et le mensonge. Nous adorons le culte de la vengeance. Des
centaines de milliers de nos compatriotes ont ainsi suivi Gilchrist
Olympio parce qu’ils croyaient qu’il allait venger son père et les
venger. Quand il a rejoint l’autre camp alors il a été considéré comme
un traître. Un vrai chrétien ne peut pas le considérer comme un
traître. Il est tout sauf un traître.
Je ne me berce pas d’illusions candides. Je connais les dangers bien
réels dont la menace plane sur nous. Je sais que la banqueroute
économique, la corruption à grande échelle et le désastre moral et
social risquent de rendre le redressement national difficile. Mais il
n’y a rien d’impossible aux élus de Dieu. Les conditions mêmes qui
engendrent la plupart des périls les plus graves d’aujourd’hui ouvrent
aussi des perspectives fascinantes pour nous.


Notre devise est
Travail, Liberté, Patrie. Nous travaillerons avec ardeur et
imagination pour redresser notre patrie afin de vivre dans la liberté.
Le PRR affirme avec force qu’au cœur de la destruction et de la
décadence, la naissance et la vie sont irréductiblement présentes. Je
crois, de manière irréfutable, qu’avec intelligence, dévouement et un
peu de chance, nous ferons de notre patrie une société équilibrée,
plus vivable, prospère, fraternelle et plus démocratique que toutes
les nations voisines. Je vous demande de me faire confiance et de
croire à la nécessaire unité nationale et d’adopter le sens de la
solidarité entre vous. Nul n’a le droit de nous diviser car nous
devons bander toutes les énergies et travailler ensemble pour la
reconstruction nationale. En cherchant à écarter du pouvoir Mr Faure
Gnassingbé par la réalisation des réformes sur les deux mandats et les
deux tours, ses soutiens résisteront. C’est un aveuglement tragique
des radicaux, qui cumulent erreurs sur erreurs, bêtises sur bêtises.
Ce n’est pas Mr Faure Gnassingbé qu’il faut écarter à tout prix du
pouvoir. C’est un système politique et social gangrené et mortifère
qu’il faut faire disparaître. Mr Faure Gnassingbé lui-même a identifié
ce système en le qualifiant de la minorité qui s’accapare des
richesses nationales. L’égarement des radicaux, qui exploitent les
ressentiments des togolais, devient de plus en plus insupportable.
Le Togo est confronté depuis 1990 à un bouleversement social,
politique et culturel brutal. Il doit donc subir un processus de
restructuration créatrice sans précédent.


Le PRR estime qu’il faut
assigner un rôle novateur à l’Etat-nation et qu’il faut créer une
économie de type nouveau. Notre mouvement peut jeter les bases de
cette économie prosumériste de l’avenir. Le futur ne doit donc pas
être la continuation du passé ni du présent. Par conséquent, nous
soutenons au PRR qu’un futur sain et prospère est du domaine du
possible. C’est la force de notre foi que nous avons voulu partager
avec vous par ce communiqué de presse. Nous demandons aux groupes
politiques et sociaux de cesser leur combat d’arrière-garde, leurs
agitations déréglées et de divisions de notre peuple. Depuis 27 ans,
cela n’a produit rien de positif sinon des morts inutiles, la misère
accrue, le saccage de nos systèmes de santé et d’éducation,
l’indiscipline, le désordre et la corruption généralisée. Si ces
opposants auto-proclamés ne peuvent pas conjuguer leurs efforts avec
leurs alter-egos du pouvoir pour changer le cours des choses alors
qu’ils dégagent pour laisser la place à d’autres compatriotes au lieu
de faire des épouvantails et de constituer les obstacles à tout vrai
changement et à l’alternance.



Nous en avons assez de leur varappe verbeux et de leur impuissance. Leur verbosité est devenue de la
verbigération. C’est une maladie incurable qui a contaminé le corps
social et les commentateurs.

Prions pour que la providence aide le Chef de l’Etat afin qu’il devienne le Père de la nation, qu’il écoute les évêques et les pasteurs et qu’il agisse pour corriger les travers et les crimes de la minorité qu’il a eu le courage de dénoncer.

C’est une voie de salut public. Que Dieu Tout-puissant nous inspire et veille sur nous.


Nicolas LAWSON
Président du PRR
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires