« Lorsque la justice tarde à agir, c’est qu’elle est partie loin chercher un gros bâton vert et flexible pour venir punir les coupables », dixit un adage. Aujourd’hui, deux ans après la série de tueries dont ont été victimes plusieurs jeunes filles d’âge compris entre 12 et 16 ans, l’opinion togolaise et internationale sont finalement situées.
Et pour cause, le procès en assise dans la série de tuerie de jeunes filles a connu son épilogue. Au terme de ce procès du siècle, le verdict est finalement amer pour les coupables.
Les deux principaux accusés et responsables de tueries d’une vingtaine de filles, Simliya Kpatcha et Bruno Amah passeront le restant de leur vie dans la prison. Mais, au même moment, des individus pris comme le Pasteur de l’église adventiste du 7e jour au Togo, le Capverdien Dos Anjos Monteiro et Moumouni Idrissou. Ces deux hommes ont passé environ deux ans à la prison civile de Lomé dans le cadre des enquêtes.
Rappelons qu’en 2011, puis en 2012, des populations ont eu à découvrir plus d’une dizaine de corps de jeunes filles mutilées et vidées de leur sang à Agoènyivé à Lomé.
Saisie, la gendarmerie n’a pas ménagé d’efforts pour voir le bout du tunnel. Elle avait fini par mettre la main sur le nommé Simliya Kpatcha qui avoue les faits et met en cause trois autres personnes dont Bruno Amah, le pasteur Cap-Verdien Dos Anjos Monteiro et Moumouni Idrissou.
Aujourd’hui, c’est chose faite. L’assise en a décidé autrement et le pasteur Monteiro est acquitté.