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Énergie : quelle place pour le secteur privé ?
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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Faire appel à des acteurs privés pour la production d'énergie en Afrique est financièrement plutôt avantageux. Si les autorités étatiques envisagent parfois cette solution, elles ne sont pas prêtes à renoncer à tout contrôle sur le secteur de l'énergie.

Énergie : producteurs indépendants, une fausse bonne idée ?


Confier la production d’électricité au privé est une solution plébiscitée en Afrique pour ses avantages évidents, notamment financiers. Mais recourir à des fournisseurs indépendants comporte aussi des inconvénients.


Voilà maintenant dix ans que les États et les compagnies africaines d’électricité, confrontées à un déficit grandissant de production, ne jurent que par ce sigle de trois lettres : IPP. Les independent power producers (« producteurs indépendants d’énergie ») apparaissent comme la solution idéale pour un secteur sous tension financière en laissant à des privés le soin d’investir, de construire et de faire fonctionner de nouvelles centrales.

L’Afrique subsaharienne compte désormais quelque 130 IPP, qui cumulent 11 000 MW, soit 15 % de la capacité installée totale, selon une récente étude menée par le Sud-Africain Anton Eberhard, professeur spécialiste des infrastructures à l’université du Cap. Au total, note cet enseignant reconnu, ces unités représentent 25,6 milliards de dollars (22,8 milliards d’euros) qui ne sont pas sortis de la poche des États mais de celle d’investisseurs désireux de miser sur ce secteur porteur.

Parmi eux, des poids lourds déjà bien implantés comme Globeleq (au Cameroun, en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire), ContourGlobal (au Togo, au Rwanda et au Sénégal), Taqa (au Maroc et au Ghana) ou encore Eranove (en Côte d’Ivoire et bientôt au Mali), mais aussi de nouveaux venus tels que Greenwish ou Platinum Power. Mais, depuis peu, ces investisseurs ont pu parfois percevoir une certaine froideur lorsqu’ils toquent à la porte des ministères.

Investir… sous conditions

« C’est une petite musique qui monte », admet un partenaire régulier des gouvernements africains. Il souligne néanmoins que tous les pays ne sont pas concernés, cette tendance s’observant principalement dans ceux qui s’appuient déjà sur le privé depuis un moment, comme le Sénégal, le Cameroun, le Gabon ou encore la Côte d’Ivoire.

À l’heure où son pays fait face à une situation sociale tendue qui rend périlleuse l’augmentation des tarifs de l’électricité, le ministre ivoirien de l’Énergie, Thierry Tanoh, ne cachait pas, lors du Africa CEO Forum 2017, à Genève, sa préoccupation vis‑à-vis de ces contrats généralement conclus sur plus de vingt ans et sans possibilité de renégociation. « Maintenant, nous sommes coincés », concluait l’ancien banquier.

Sans surprise, les investisseurs n’alignent pas des centaines de millions de dollars sans conditions. Lesquelles peuvent paraître excessives. « Ce fut le cas pour certains des premiers IPP, qui protégeaient les entreprises de manière déséquilibrée », abonde un spécialiste qui a fait carrière dans le public et dans le privé, citant l’exemple de la centrale dakaroise du groupe GTI.
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