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Togo-Gestion du PNPR et recommandations du FIDA Et si la Haute autorité de lutte contre la corruption s’en saisissait…
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  Togo matin


© Autre presse par DR
Gilbert Houngbo, ex PM du Togo élu pour 4 ans à la tête du FIDA (IFAD, en anglais), organisation s`occupant du développement rural dans le monde.


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Les membres de la Haute autorité de lutte contre la corruption nommés en janvier dernier par le président de la République Faure Gnassingbé, sont entrés en fonction depuis plusieurs mois après leur prestation de serment devant la Cour Suprême et la déclaration de leurs biens. Mais depuis, cette Haute autorité n’a posé aucun acte fort allant dans le sens des missions qui lui sont assignées à savoir de promouvoir, entre autres, un système de gouvernance qui prévient les conflits d’intérêt, l’enrichissement illicite ou tout acte de corruption. Et si ladite autorité bondissait sur l’occasion de l’affaire du rapport de suivi-évaluation du Projet national de promotion de l'entrepreneuriat rural (PNPER), rapport d’une équipe du Fonds international de développement agricole (FIDA) indexant la gestion indélicate des fonds alloués au projet en question ?

L'entrepreneuriat rural (PNPER), dont les résultats sont jugés insatisfaisants depuis son lancement il y a 3 ans. Plusieurs recommandations ont été faites lundi dernier à ce sujet lors d'une réunion aux cours de laquelle les conclusions ont été présentées en présence du ministre en charge de l'Agriculture, Ouro Koura Agadazi, apprend-t-on.

Les affaires ne cessent de se multiplier au sein du ministère en charge de l’Agriculture. Bon nombre d’observateurs avaient déjà dénoncé la faible orthodoxie qui a entouré la conduite du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) au Togo, la toute dernière en date est celle-ci, qui n’est ni plus, ni moins une contradiction entre les vœux sincères du gouvernement de développer l’entrepreneuriat rural, de créer d'emplois rémunérateurs et durables en faveur des jeunes du monde paysans et des pratiques néfastes de certains acteurs sur le terrain. C’est suffisant pour que la Haute autorité de lutte contre la corruption se saisisse du dossier et marque un grand coup – et ce serait un signal fort- pour clouer le bec à ceux qui n’ont guère vendu chère sa peau à son instauration.

Cette mauvaise gouvernance financière mal appréciée par le FIDA, à la tête duquel se trouve par ailleurs un Togolais, fait le jeu de ceux qui minimisent et doutent des capacités de cette autorité à empêcher la corruption dans notre pays. Il urge pour cette autorité de poser des actes forts, de durcir le ton s’il le faut. Il en va de sa crédibilité, de sa survie et du développement de notre pays. Le Togo qui nourrit de très saines ambitions, entre autres de se faire élire au Millenium Challenge Account, à travers le Threshold, est appelé à lutter efficacement contre la corruption pour gagner encore des points.

Mieux, le Togo est un pays à forte potentialité agricole avec plus de 70% du secteur agricole concentré dans la zone rurale contribuant à l’économie nationale. Malheureusement les producteurs qui font vivre ce secteur sont confrontés à multiples difficultés, et tous les projets voués à l’épanouissement de ce milieu devraient faire l’objet d’une attention particulière pour leur aboutissement.

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