Mme Germaine Anaté Kouméalo, ancienne ministre de la Communication est bien branchée sur le dossier de réconciliation nationale et travaille avec le HCRRUN comme personne ressource. C’est sous cette coupole qu’elle apparut sur la Télévision Deuxième aux côtés d’un des rapporteurs de l’institution de Mme Awa Nana Daboya, pour faire une sorte de bilan des fameuses cérémonies de réparations.
A l’occasion, Germaine Anaté Kouméalo adresse son mot de la fin à une frange de journalistes qu’elle accuse de »colporter des choses inacceptables sur les médias internationaux comme nationaux». A ces journalistes commères donc, l’enseignante chercheuse de l’Université de Lomé, demande faire preuve d’amour pour «construire ce pays», au lieu de passer pour porteurs de «germes de division, des germes de haine…) au risque de drainer le pays dans du « surplace ».
«Nous somme sur le même bateau, et ce pays c’est notre patrimoine commun. Nous devons nous « unir » pour le construire ensemble, développer le sens de la solidarité, le sens de la nation, le sens de l’Etat, le sens de l’amour du prochain, c’est fondamental…» a-t-elle martelé.
Un matraquage ?
En effet, le processus de réconciliation tel que mené par le gouvernement, semble plus diviser qu’il ne rassemble. Et pour cause, bien d’observateurs n’arrêtent de se demander, où le régime de Faure Gnassingbé a-t-il caché les principes du droit à la vérité, le droit à la justice et surtout du droit à la garantie de non répétition des atrocités commises sur de pauvres populations, des principes bien définis en matière de justice transitionnelle comme le reconnait le HCRRUN. ... suite de l'article sur Autre presse