C’est à compter de ce lundi 13 janvier 2014, que le gouvernement procède au contrôle de l’effectivité de la décision de fermeture des carrières sauvages de sable, une mesure entrée en vigueur depuis le 1er novembre 2013, visant à protéger l’environnement.
Pour Noupokou Dammipi, le ministre des Mines, nombreux sont ceux qui utilisent le sable pour la construction, en toute illégalité.
« Cette décision du gouvernement fait suite au constat de l’ouverture anarchique de carrières sauvages de sable continental sans autorisation qui causent d’énormes dégâts sur l’environnement. Donc, c’est pour limiter les dégâts liés à ces exploitations que le gouvernement a pris la décision de fermer définitivement lesdites carrières », souligne le ministre.
L’objectif de l’Autorité publique, n’est pas, faut-il le noter, de sanctionner pour sanctionner. « Il faut que tout le monde comprenne qu’il y a un problème environnemental que pose l’exploitation sauvage des carrières de sable », souligne M Dammipi qui soutient que les besoins en sable du pays sont suffisants. Entre autres : la carrière de Davalé, celle de Bé.
Ce dernier annonce l’ouverture très prochaine des carrières du Lac Togo, de Zio et de la lagune de Bè côté ouest.
Quel est le sort réservé aux contrevenants ? A cette interrogation, le ministre des Mines se veut être clair et net : « Tous les camions pris en flagrant délit seront priés de restituer leur chargement. En cas de récidive, il y aura des sanctions ».