Les manifestations et les commémorations marquant habituellement le 13 janvier, date à laquelle le feu président Eyadéma Gnassingbé est monté au pouvoir en 1967, n’auront plus lieu au Togo.
A la place de cette journée « chômée, fériée et payée » depuis 1968, le gouvernement veut en faire une journée ouvrable nationale de réconciliation, pour marquer son désir de voir les Togolais réconciliés.
« Cette année, les manifestations et les commémorations officielles marquant habituellement le 13 janvier n’auront pas lieu. Cette date sera une journée ouvrable placée sous le signe du recueillement », a souligné un communiqué du gouvernement.
Pour le gouvernement, « dans le cadre de la consolidation de la réconciliation et de l’apaisement, des réflexions sont en cours en vue d’instituer une journée nationale de la réconciliation ».
Il s’agit par cette célébration, souligne le communiqué, de « permettra aux Togolais chaque année de renouveler leur engagement à vivre ensemble dans la paix, la compréhension mutuelle et la cohésion ». Finis les défilés militaires et civils, les dîners de gala en mémoire de cette montée au pouvoir du président togolais Gnassingbé Eyadéma qui a passé à la tête du pays 38 ans.
Dénommé pendant longtemps « fête de la libération nationale », le 13 janvier qui marque également la mort du premier président togolais Sylvanus Olympio, sera bientôt l’une des dates les plus importantes du pays.