Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) a tenu lundi à la place de l’indépendance à Lomé, un meeting à l’issue duquel le collectif a déclaré faire fi de la décision du gouvernement de considérer le « 13 janvier » comme un « non-événement ».
Dans sa déclaration circonstance, le CST a estimé que pour lui et pour « le peuple togolais », cette journée sera une « journée de deuil à commémorer comme tel ».
« Aujourd’hui, en faisant désormais de la commémoration du 13 janvier un non-événement, Faure Gnassingbé jette bas le masque en montrant que toutes les campagnes développées par son régime à travers la mal nommée Commission Vérité Justice et Réconciliation n’était qu’une supercherie destinée à abuser le peuple togolais et la communauté internationale », indique la déclaration.
A travers cette décision gouvernementale, la véritable signification de la décision du gouvernement est que le chef de l’Etat « se désengage » de tout accord avec Gilchrist Olympio, le fils de Sylvanus Olympio assassiné le 13 janvier 1963.
« Faure GNASSINGBE se désengage de tout accord conclu avec lui, estimant que la caution que celui-ci a apporté pour servir de béquille à son régime moribond au lendemain de ce coup de force électoral ne lui sert plus à rien, après le cinglant désaveu qui lui a été infligé lors des législatives du 25 juillet dernier ».
Les forces de l’ordre et de sécurité ont usé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants du CST rassemblés à la place de l’indépendance.