Le 4e rapport de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a été présenté mardi par le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Mawussi Djossou (photo).
En dépit des efforts entrepris par le gouvernement et les différents acteurs, beaucoup reste encore à faire. Mais le document relève des avancées significatives.
Ainsi, la malnutrition est passée de 32,8%, dans les années 1990, à 16,6% en 2010.
Dans le secteur de l’éducation, taux de redoublement et d’abandon est en baisse dans le primaire. L’alphabétisation est passée de 63,3% en 1990 à près de 80% en 2011. La parité fille/garçon à l’école s’est très nettement améliorée.
En matière de santé, le taux de prévalence au sida s’est stabilisé à 3,2% depuis 2006 ; il était de 6% en 2001.
Autre élément édifiant, le nombre d’abonnés au téléphone mobile a bondi de plus de 50% entre 2008 et 2012.
Mais ces avancées n’occultent pas les défis à relever en matière de pauvreté, de scolarisation, de disparités sociales et de santé.
Djossou Sémodji explique que les contraintes qui entravent la réalisation des OMD sont de plusieurs ordres, manque de ressources financières, matérielles et humaines, faiblesse des capacités techniques et effets négatifs des chocs internationaux et climatiques.
Les difficultés qu’éprouve le Togo sont communes à l’ensemble des pays africains.
Les OMD, ce sont 8 objectifs adoptés en 2000 à New York par les Nations Unies qui ont convenu de les atteindre théoriquement en 2015. Ces objectifs concernent la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre le sida et le paludisme, l’accès à l’éducation, l’égalité des sexes (problématique du genre) et l’application du développement durable.