Le Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (ROADDH-WAHRDN) forment les femmes défenseures des droits humains. Il a ouvert à leur intention depuis ce mardi une rencontre visant à les outiller sur les mécanismes de protection. La réunion, qui se tient à Lomé, la capitale togolaise, regroupe des participantes venues de 5 pays de l’Afrique de l’Ouest.
Dans son rapport sur la situation des femmes défenseures des droits de l’homme, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples indique qu’en plus des types de violations et des abus qu’elles peuvent subir sans préjugé de leur différence avec leurs collègues hommes, les femmes défenseures des droits de l’homme peuvent subir des attaques spécifiques liées à leur genre et à leur statut telles que les attaques sexo-spécifiques.
En effet dans leur lutte, les femmes défenseures des droits de l’homme sont exposées du fait que la société patriarcale traditionnelle qui prévaut en Afrique de l’ouest à la femme qu’un rôle de second plan. Un état de chose qui ouvre la porte à plusieurs situations négatives pour la femme défenseures des droits de l’homme. Celle-ci est ainsi victime des humiliations qui visent à décourager les chefs de file du mouvement.
Pour la majorité des hommes, ces femmes qui se battent pour les droits de l’homme exagèrent. Du coup, elles sont victimes des stratégies diffamatoires et humiliantes dressées contre elles. Dans les zones sous l’empire du terrorisme, elles constituent une cible facile.
La formation de Lomé est destinée à renforcer les capacités de 10 femmes sur les mécanismes de protection et de sécurité des défenseures de droits de l’homme, à les outiller sur les techniques d’élaboration de stratégies de protection et de sécurité.
L’atelier de Lomé entend donc amener les femmes défenseures de droits de l’homme à comprendre ce que c’est que leur sécurité et la professionnalisation de leur statut.... suite de l'article sur Autre presse