L’émotion est toujours vive dans le monde de la culture togolaise deux jours après le décès de six humoristes dans un accident de circulation survenu dimanche dernier aux environs de la localité de Tchaloudè dans la préfecture de Blitta. Les messages de compassion aux familles éplorées se succèdent de même que des hommages aux victimes.
Que ce soit sur le terrain de Forever à Lomé ou sur l’esplanade du Palais des Congrès de Kara, des promoteurs culturels, artistes de la chanson, comédiens et autres amis se sont retrouvés dans la soirée de ce lundi avec des bougies allumées en main pour non seulement rendre un hommage à leurs compagnons décédés et demander le repos de leurs âmes, mais également souhaiter que ce malheur n’arrive plus jamais au Togo.
Déjà dans la matinée, c’est le Chef de l’Etat qui a tenu d’exprimer sa tristesse et sa compassion aux familles des victimes.
«J’ai appris avec une immense peine la disparition, dans un accident de circulation, de plusieurs compatriotes, dont de célèbres humoristes. Je partage profondément la douleur des familles éplorées et leur présente mes sincères condoléances ainsi que celles de la nation togolaise», a écrit Faure Gnassingbé sur son compte Twitter.
« Le gouvernement togolais s’incline devant la dépouille mortelle de tous les disparus, la plupart des humoristes, et présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, et à leur corporation », peut-on par ailleurs lire dans un communiqué du Gouvernement.
Diverses personnalités ont également réagit à la suite de ce drame. « Le Togo est en deuil, frappé au cœur. Nous sommes tous consternés, affligés, atterrés et peinés par cet accident dramatique, insensé», écrit dans un post, de ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara qui a sait l’occasion pour condamner la publication des images des corps sans vie des victimes dans des médias notamment sur les réseaux sociaux : « Les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont inacceptables, insupportables. Elles aggravent notre peine et notre indignation (…) ; refusons ce voyeurisme, cette fausse modernité, ces pratiques. Nous nous inclinons sur la mémoire des illustres concitoyens disparus».... suite de l'article sur Autre presse