Le 4 juillet dernier, le ministre en charge des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, dans un communiqué annonçait la reprise des travaux de réaménagement du l'axe Lomé-Vogan-Anfoin. Mais jusqu'à présent, les travaux peinent à redémarrer. A part les engins, aucun ouvrier n'est sur le chantier. Les riverains et usagers s'indignent.
Intervenant mercredi sur les ondes de la radio Zéphyr, Sohey Dosseh, Président du Comité de Réflexion et d'Action pour la Promotion des Droits de l'Homme (CRAPH) s'est également indigné. Il dit être dubitatif quant à la décision du ministre relative à la reprise des travaux de réfection de la voie Lomé-Vogan Anfoin.
Pour lui, il ne suffit pas seulement d'annoncer la reprise des travaux et dépêcher des engins sur le chantier. Ce que l'on veut ce sont des résultats ou la réalisation effective des travaux.
"Le ministre vient à l'Assemblée Nationale pour dire au députés qu'à la fin de l'année 2016 la route sera faite. Mais la route n'a pas été construite. C'est pourquoi lorsque le communiqué du ministre est sorti, nous n'avons pas fait aucune déclaration. Nous sommes arrivés à un moment où il faut être saint Thomas. Parce que du moment où la personne fait des déclarations et elle ne s'exécute pas, et par après lorsqu'elle sort un communiqué, il est évident qu'on soit saint Thomas, c'est-à-dire, voir le travail se réaliser avant de croire", a laissé entendre Sohey Dosseh.
Et de poursuivre: " Les gens disent que les engins sont sur la voie. Oui et puis quoi? On ne veut pas les engins. On veut des résultats".
Notons que les travaux de réaménagement de la route nationale nº34 ont été de nouveau confiés à l’entreprise chinoise « China Road and Bridge Corporation ».
Faut-il le rappeler, avec ces périodes de pluie, l’état de cette route, baptisée route de la honte, s’est considérablement dégradé, hypothéquant et menaçant dangereusement la circulation et la vie des usagers.