Samedi à Sokodé, Aboudou Assouma, président de la Cour constitutionnelle depuis 2014 a initié une rencontre pour sensibiliser les populations sur le phénomène du radicalisme religieux violent. A ses côtés, plusieurs personnalités politico administratives et religieuses dont le ministre Yark Damehame de la Sécurité et de la Protection Civile.
Le Togo n’a pas encore connu de menaces terroristes, mais des initiatives de ce genre permettent de préparer les populations, en l’occurrence la jeunesse pour prévenir le phénomène et surtout, éviter l’enrôlement dans des groupes radicalisés.
Un mérite donc pour Aboudou Assouma qui démontre qu’au-delà de son engagement politique, il se souci de la sécurité et la quiétude sociale. Le radicalisme religieux violent est de plus en plus, une réelle menace pour la sous-région ouest africaine.
Cependant, au-delà des conférences et dénonciations théoriques, les faits sont têtus. La mauvaise gouvernance et la prise en otage des institutions de la République par une minorité, maintenant la majorité (la jeunesse surtout) dans une précarité extrême, ne peut que créer une vulnérabilité aux propositions des recruteurs djihadistes. ... suite de l'article sur Autre presse