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Comment et pourquoi Faure Gnassingbé a été doublement choqué
Publié le mardi 1 aout 2017  |  Togo breaking news


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Luttes traditionnelles Evala en pays kabyè, cuvée 2016
Kara, juillet 2016. Région de la Kara, Préfecture de la Kozah. Finales des luttes Evala à Pya, Tcharè et Lama en présence de plusieurs natifs de la Kozah, parmi lesquels figurait le Président Faure E. K. Gnassingbé.


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Dans la préfecture de la Kozah et dans le pays Kabyè en général, les luttes Evala sont d’abord et avant tout une tradition. Et comme telles, elles sont régies par des règles et des lois… spirituelles. Mais depuis que le côté festif de ces luttes a pris le pas sur son caractère traditionnel, certains ont tendance à les transformer en une compétition semant ainsi la rivalité entre les fils d’un même canton. Cela s’est de nouveau démontré le 21 juillet dernier à Pya et Faure Gnassingbé et le camp présidentiel ont été offusqués. Mais le président togolais sera de nouveau choqué à l’issue des Evala, cette fois-ci à Lomé.

Qu’est-ce qui a réellement été à l’origine du départ imprévu de Faure Gnassingbé de la grande finale de Pya le 21 juillet dernier ? La question est posée et nous avons cherché à savoir plus.

En effet, selon les explications parvenues à la rédaction de Togo Breaking News, tout serait parti du fait qu’un jeune qui a déjà lutté dans un autre canton comme Evalo (un initié) arrive à Pya (Chez ses oncles maternels, comme l’autorise d’ailleurs la tradition kabyè) et cherchait à lutter comme un Ehoziè (un non initié) pour le compte de la coalition Kadjika-Awidina-Pittah.

La coalition Akéï-Lao-Kioudè-Tchamdè (souvent considérée comme le camp présidentiel) a objecté, expliquant que ce jeune qui a fini son initiation et qui a déjà lutté dans son canton comme un Evalo ne pouvait plus revenir lutté comme un non initié.

Les shorts rouges de la coalition Kadjika-Awidina-Pittah n’ont voulu rien comprendre et ont menacé de ne plus lutter si leur jocker n’est pas accepté comme un Ehoziè. Le préfet de la Kozah, Didier Bakali et Faure Gnassingbé lui-même ont cherché à ramener les autres à la raison en vain.

«Choqué de ce que des personnes qui maîtrisent bien les rouages de la tradition refusent de respecter les règles et cherchaient à semer la zizanie, Faure Gnassingbé a préféré quitter les lieux », nous explique-t-on à la présidence togolaise.
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