Déckon, le coin togolais où se pavanent les filles de joie est depuis quelques jours pris d’assaut par les policiers.
Mardi dernier, ils y étaient encore pour traquer ces jeunes filles qui se livrent à ce travail avilissant. Ce qui n’est pas du gout de ces dernières.
Avec les vacances qui s’annoncent, le nombre de jeunes filles va croissant. Elles disent « mettre à profit » leur vacance. L’une des jeunes filles n’a pas caché sa colère quant à l’attitude de l’autorité qui veut prendre ce fléau par les cornes.
«Nous ne comprenons pas pourquoi ils nous empêchent de faire notre travail. C’est ce qui nous permet de manger. Nous n’avons pas une autre alternative. Que les policiers nous laissent en paix ou que les autorités nous trouvent un travail», a laissé entendre Déborah sur un ton colérique à nos confrères de Le Canard Indépendant. ... suite de l'article sur Autre presse